- 04.01.2025, Cumartesi
- 07:54
Les révolutionnaires du peuple syrien, qui ont mis fin au régime oppressif du Baas, en place depuis 61 ans, sont devenus une source de fierté pour tous les musulmans grâce à leur attitude et leurs actions après la révolution. Ayant subi des décennies d’oppression – femmes violées, enfants tués, tortures abominables, proches portés disparus ou enterrés vivants dans des fosses communes – le peuple syrien a démontré une leçon d’humanité au monde entier en accomplissant sa révolution après 13 ans de
Les révolutionnaires du peuple syrien, qui ont mis fin au régime oppressif du Baas, en place depuis 61 ans, sont devenus une source de fierté pour tous les musulmans grâce à leur attitude et leurs actions après la révolution. Ayant subi des décennies d’oppression – femmes violées, enfants tués, tortures abominables, proches portés disparus ou enterrés vivants dans des fosses communes – le peuple syrien a démontré une leçon d’humanité au monde entier en accomplissant sa révolution après 13 ans de résistance.
Malgré les atrocités subies, les révolutionnaires ont enterré leurs douleurs et leurs désirs de vengeance au plus profond de leur cœur. Des années plus tard, ils sont entrés dans leur capitale, Damas, et ont déclaré le 8 décembre comme jour de fête.
Le 6 décembre, lors d'une émission sur TVNET, j’avais exprimé l’espoir que l’entrée des révolutionnaires à Damas soit semblable à la conquête de La Mecque ou à celle de Saladin à Jérusalem. Grâce à Dieu, depuis le 8 décembre, les révolutionnaires du peuple syrien se comportent d’une manière qui honore les musulmans et l’essence de l’islam. Aucune discrimination, aucune vengeance :
à l’exception des assassins et des tortionnaires du régime oppressif, une amnistie a été accordée à presque tous.
L’attitude des révolutionnaires a surpris les islamophobes du monde entier, y compris en Turquie. L’islamophobie, construite pendant des années en Occident pour présenter les musulmans comme violents, effrayants, intolérants ou destructeurs, s’est effondrée après la révolution syrienne.
Depuis des années, les États-Unis et d'autres puissances occidentales utilisent des méthodes obscures pour ternir l'image de l'islam. L'un des outils les plus récents a été Daech, créé, selon les propres mots de Donald Trump, par Obama et géré par Hillary Clinton. Daech a été utilisé à la fois pour soutenir la présence du PKK en Syrie et pour alimenter la propagande islamophobe.
L’Iran, voyant ses ambitions dans la région compromises par la révolution syrienne, a mené des provocations en exploitant les Alaouites, qui font partie du peuple syrien. Les milices pro-Assad, poussées par des appels directs de Khamenei, ont cherché à semer la discorde entre les communautés syriennes.
En Turquie, les alliés des provocateurs iraniens n’ont pas tardé à relayer de fausses accusations, affirmant que les Alaouites étaient massacrés en Syrie. Heureusement, ces mensonges, que nous avons appris à reconnaître depuis 15 ans, n’ont trouvé aucun écho dans la société turque.
Certains souhaitent réellement voir les Alaouites et les Nusayris victimes de massacres. Ils craignent que leurs années de mensonges sur les musulmans ne soient dévoilées.
Alors que nous prions pour que personne ne subisse de mal, eux espèrent le contraire.
Les mêmes forces obscures qui ont orchestré des événements similaires dans le passé cherchent aujourd'hui à reproduire ces actions. La déclaration du leader de la révolution, Ahmed Sharaa (Jolani), affirmant qu’ils avaient remporté une
"victoire sans vengeance"
, est un coup dur pour ces forces. Aujourd’hui, il est de la responsabilité de chaque musulman de renforcer cette victoire avec dignité et humanité. La révolution ne s’est pas contentée de renverser le régime oppresseur:
elle est devenue la révolution de tous les musulmans, pas seulement celle de la Syrie.
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