Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a souligné la nécessité de reconnaître l'État palestinien et que retarder cette reconnaissance ne résoudra pas le problème et ne fera que faire gagner du temps à Israël.
C'est ce qui ressort des informations obtenues par Anadolu auprès de sources diplomatiques turques, concernant les interventions du ministre turc des Affaires étrangères lors des réunions portant sur la Palestine qui se sont tenues dans la capitale belge, Bruxelles.
Lors d'une deuxième réunion, il a été question des efforts déployés pour trouver une solution politique au conflit entre Israël et la Palestine et pour établir l'État de Palestine sur la base de la solution à deux États.
Selon des sources diplomatiques, Hakan Fidan a indiqué que le gel par Israël des revenus financiers destinés à la Palestine est l'un des moyens de pression sur l'Autorité palestinienne, soulignant la nécessité d'assurer un financement durable de l'Autorité palestinienne.
Parmi les arguments avancés par Fidan lors des deux réunions, figure la nécessité de permettre à la Palestine de fonctionner comme un État à part entière afin de relever les défis, en soulignant que la Palestine doit disposer de ses propres institutions pour administrer sa propre structure étatique.