Arrêter le génocide à Gaza était l'urgence absolue. Le "Plan Gaza" de Trump semble pour l’instant pouvoir l’assurer, du moins "pour l’instant" . Car Israël est réputé pour rompre unilatéralement les accords qu’il signe. Israël n’a jamais été la partie honnête des accords. Les États-Unis non plus, lorsqu’ils ont pris la tête de négociations, n’ont pas été des "médiateurs fiables" . Tout le monde sait aujourd’hui qu’espérer un résultat fondamentalement différent serait excessivement optimiste. L’histoire
Arrêter le génocide à Gaza était l'urgence absolue. Le
de Trump semble pour l’instant pouvoir l’assurer, du moins
. Car Israël est réputé pour rompre unilatéralement les accords qu’il signe.
Israël n’a jamais été la partie honnête des accords. Les États-Unis non plus, lorsqu’ils ont pris la tête de négociations, n’ont pas été des
. Tout le monde sait aujourd’hui qu’espérer un résultat fondamentalement différent serait excessivement optimiste. L’histoire tourne et nous verrons ce qu’elle produira.
Les
de 1978-1979 et les
des années 1990 sont des exemples des postures malhonnêtes tant des États-Unis que d’Israël. Dans ces accords, les soi-disant équipes de médiation américaines étaient souvent composées de diplomates juifs pro-Israël. Les Palestiniens, eux, n’avaient d’autre option que de faire confiance aux promesses faites autour de la table.
La différence colossale entre le nombre de colonies sionistes illégales dans les territoires occupés dans les années 1990 et leur nombre aujourd’hui montre à quel point la politique d’Israël vise à ne laisser aucune place à un État palestinien.
La Knesset a même adopté à la majorité une résolution appelant à l’annexion de la Cisjordanie.
Trump a dit qu’il n’autoriserait pas l’annexion de la Cisjordanie, mais nous n’avons jamais entendu qu’Israël renonçait à sa politique d’annexion.
Les principaux dirigeants des deux partis au Congrès américain soutiennent, selon la Torah, que les terres palestiniennes appartiennent aux Juifs. En 2018, le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, lors d’un événement de l’AIPAC, affirmait que
la paix était impossible parce que les Palestiniens ne croyaient pas à la Torah.
Pour Schumer, les coupables n’étaient pas les occupants sionistes, mais les Palestiniens qui refusaient l’occupation.
Dans les années 1980 et 1990, les plumeux occidentaux d’Israël soutenaient que le projet du "
était une
. Selon eux, Israël n’avait pas de politique d’expansion territoriale ; le discours sur le
n’était qu’une campagne de diffamation. Certains de ces hommes sont encore en vie et restent silencieux face à la récente déclaration de Netanyahu :
"Je suis passionnément attaché au Grand Israël."
Le Plan Gaza de Trump est creux sur plusieurs points en dehors de l’échange de prisonniers. Tout dépend que Trump garde les rênes de Netanyahu. Et, comme toujours, la partie la plus optimiste d’un accord sans garanties solides, ce sont les Palestiniens et les pays qui les soutiennent.
Israël a depuis toujours qualifié ses attaques contre Gaza de stratégie de
C’est une stratégie qui s’inspire des massacres périodiques commis par la cité-État spartiate de l’Antiquité contre les jeunes des peuples assujettis — une pratique visant à briser la volonté des populations réduites en esclavage. Les jeunes entraînés comme
spartiates étaient récompensés pour traquer et tuer les jeunes paysans (les hilotes) ; ces chasses n’avaient parfois même pas besoin de prétexte. L’objectif était de briser l’esprit de rébellion des hilotes. Netanyahu lui-même affirme que l’État israélien est une
Le projet du Grand Israël n'a pas été abandonné
Il faut se méfier de la confiance envers l’ennemi. Israël ne renoncera pas à son projet d’occuper et d’annexer les terres palestiniennes
. Pire encore, Israël cherche à dépasser ces frontières. Le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël, l’hypocrisie des gouvernements occidentaux et les défaillances de l’ordre international
fondé sur des règles, y compris l’ONU, constituent les réalités auxquelles les Palestiniens sont confrontés. Tant que ces réalités ne changeront pas, il sera très difficile pour les Palestiniens de trouver le salut.
C’est pourquoi les pays soutenant les Palestiniens doivent suivre une politique unifiée et résolue, capable d’obliger Trump (et par extension Washington) à maintenir fermement Israël en laisse. Ils doivent unir leurs forces pour transformer le
sur le papier en un État réel et durable. Le changement d’opinion publique aux États-Unis et dans les autres pays occidentaux en faveur des Palestiniens est une évolution cruciale. Changer le comportement d’Israël passe par un changement du comportement américain. L’opinion publique américaine a ouvert cette voie ; l
es réactions venant de la base jeune des deux partis commencent à mettre les dirigeants pro-Israël sur la défensive
.
Le Plan Gaza de Trump, bien que fragile, contient aussi des opportunités prometteuses. Exploiter ces ouvertures pour étendre les opportunités et stopper le génocide d’Israël contre les Palestiniens est d’une importance capitale. Mais plus encore, il faut garantir de manière durable que les Palestiniens obtiennent leurs droits les plus naturels.
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