Oh là là, le sommet avec Trump s’est bien passé !

17:0827/09/2025, samedi
Hüseyin Likoğlu

À l’occasion de la 80e Assemblée générale des Nations unies, le président Erdoğan, après ses programmes à New York, s’est rendu à Washington pour un sommet avec le président américain Trump. La rencontre Erdoğan-Trump a été d’une importance capitale non seulement pour notre région, mais aussi pour Gaza et pour les crises qui se déroulent dans différentes parties du monde. Elle a eu lieu à un moment où les équilibres politiques mondiaux étaient bouleversés par les atrocités commises par l’organisation

À l’occasion de la 80e Assemblée générale des Nations unies, le président Erdoğan, après ses programmes à New York, s’est rendu à Washington pour un sommet avec le président américain Trump.


La rencontre Erdoğan-Trump a été d’une importance capitale non seulement pour notre région, mais aussi pour Gaza et pour les crises qui se déroulent dans différentes parties du monde. Elle a eu lieu à un moment où les équilibres politiques mondiaux étaient bouleversés par les atrocités commises par l’organisation terroriste sioniste, Israël.


On ne peut pas limiter cette rencontre à la seule dimension des relations Türkiye–États-Unis. Depuis vingt ans, la Türkiye attire l’attention sur les injustices et les doubles standards dans le monde. Avec ses formules "Le monde est plus grand que cinq" et "Un monde plus juste est possible", Tayyip Erdoğan a exprimé des vérités qui touchent aux causes profondes des crises actuelles.


TRUMP SOUTENAIT ISRAËL, ERDOĞAN DÉNONÇAIT SES ATROCITÉS


À l’Assemblée générale de l’ONU, Trump et Erdoğan ont pris la parole le même jour, à quelques minutes d’intervalle. Trump est intervenu en deuxième, Erdoğan en quatrième. Le contenu de leurs discours respectifs montre clairement à quel point la rencontre entre les deux était cruciale. Alors que Trump a réaffirmé son soutien à Israël, Erdoğan a exposé depuis la tribune des Nations unies toute la brutalité de l’État israélien devant le monde entier.


Depuis la fin du mandat d’Obama, les relations entre la Türkiye et les États-Unis sont tendues. L’éclatement de la guerre civile en Syrie a marqué le début d’une politique hypocrite de l’administration Obama à l’égard de la Türkiye. La tentative de coup d’État du 15 juillet a elle aussi été encouragée par cette administration.


Sous la première présidence de Trump, les relations ont également connu des hauts et des bas. Durant cette période, la Türkiye a mené quatre opérations transfrontalières en Syrie. Grâce à ces opérations, le projet de créer un pseudo-État terroriste dans le nord de la Syrie a été réduit à néant.


Biden, ancien vice-président d’Obama et successeur de Trump, a franchi un cap encore plus hostile à la Türkiye. Avant même de prendre ses fonctions, il avait annoncé vouloir intervenir dans les affaires intérieures turques. Constatant qu’un coup d’État en Türkiye était impossible, il s’est mis à soutenir l’opposition et à rêver d’un changement de pouvoir.


L’OPPOSITION ESPÉRAIT SURTOUT UNE GAFFE DE TRUMP


Biden a réussi à réunir l’opposition autour d’une même table, mais le peuple turc n’a pas permis le changement de pouvoir qu’il espérait. Ceux qui avaient placé tous leurs espoirs dans le soutien de Biden expriment désormais à chaque occasion leur frustration.


Lorsque la perspective d’une rencontre entre Erdoğan et Trump s’est confirmée, certains ont commencé à donner des « instructions » : "Qu’il dise ceci à Trump, qu’il explique cela, qu’il parle de ceci… ". D’abord, ils ont prié pour que cette rencontre n’ait pas lieu. Ensuite, face à l’évidence, ils ont inventé le mensonge selon lequel "les terres rares d’Eskişehir auraient été livrées aux États-Unis".


Leur plus grand espoir résidait dans une éventuelle maladresse de Trump. Ils espéraient qu’une crise éclate lors de l’accueil d’Erdoğan à la Maison-Blanche. Comme toujours, ces opportunistes, prêts à exploiter le moindre incident négatif, ont encore une fois été déçus. Malheureusement pour eux, la rencontre Erdoğan-Trump s’est bien déroulée !

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