
À l’occasion du premier anniversaire de la libération du régime criminel et sanguinaire d’Assad, les célébrations organisées partout dans le pays ont donné lieu à une participation populaire d’une ampleur inédite dans l’histoire centenaire de la Syrie. Dans de nombreuses provinces, des millions de personnes ont rejoint spontanément les festivités de la Journée de la Liberté, emportées par une joie authentique.
Des scènes similaires avaient déjà été observées à partir de 2011 : malgré la brutalité du régime, le peuple syrien se rassemblait courageusement pour réclamer son départ. Les Syriens ne se sont jamais retenus lorsqu’il s’agissait d’exprimer leurs sentiments. Après des décennies d’un empire de la peur, d’un appareil sécuritaire inhumain et d’une répression qui étouffait jusqu’au souffle des citoyens, les protestations des premières heures avaient fait voler en éclats le mur de la terreur.
Pendant cinquante ans, les méthodes de la moukhabarat avaient instauré un climat où chacun soupçonnait son propre frère, où la moindre accusation pouvait condamner un innocent à une descente aux enfers dans les geôles de Sednaya. Malgré cela, en 2011, le peuple lança une insurrection qui s’étendit rapidement à toutes les villes, réclamant d’abord la réforme du régime, puis sa chute lorsqu’il devint évident que la réforme était impossible.
Le peuple syrien participe à cette fête avec un enthousiasme sans retenue. La liberté est une valeur dont on mesure profondément le prix lorsque l’on a payé, soi-même, un tribut immense. Ceux qui espèrent des libertés offertes par d’autres les perdent un jour sans pouvoir résister. Mais après soixante années de tyrannie, le peuple syrien connaît la valeur de sa victoire. Il sait qu’elle est le fruit d’une patience forgée dans la lutte, d’une confiance totale en Dieu et d’un abandon confiant entre Ses mains.
La Russie, l’Iran, Israël, la Chine, les États-Unis et les pays du Golfe… Tous, directement ou indirectement, par calcul ou par équilibres, soutenaient le régime Assad. Et pourtant, la victoire est survenue au moment même où ces soutiens semblaient consolidés, où les accords avec Assad étaient renouvelés, où le régime ne paraissait laisser aucune porte ouverte aux opprimés.
Un an après la révolution, lors de la Fête de la Liberté, l’accolade chaleureuse entre Ahmed al-Sharaa et le peuple incarne toutes les promesses d’un avenir lumineux pour la Syrie. Pourtant, certains persistent à analyser ses démarches internationales à travers leurs propres obsessions — des lectures maladives qui ne reflètent que leurs propres intentions. Ce que ces commentaires disent clairement, c’est ceci : à leur place, eux agiraient ainsi.
Car eux n’imaginent une victoire qu’en l’échangeant contre des concessions faites aux États-Unis, à Israël ou à d’autres puissances impérialistes. Ils ne peuvent comprendre une réussite qui ne soit pas le fruit de la soumission. Incapables d’obtenir un succès sans vendre leur pays, ces esprits serviles tentent d’interpréter la victoire éclatante de Sharaa à travers leur propre logique de collaboration et de peur.
Attribuer une signification démesurée au fait qu’il soit passé de l’uniforme militaire au costume-cravate n’a aucun sens. Sharaa possède une solide compréhension du fiqh, et il sait comment relier l’Islam à la réalité sans le trahir.
Ceux qui ne veulent voir chez les islamistes que violence, intolérance et sang devraient se poser une question simple : dans les États et sociétés gouvernés par les musulmans durant des siècles, où ont-ils vu les exemples qu’ils exigent aujourd’hui ?
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