La réaction des autorités monétaires dans le monde a été "forte et rapide", a assuré lundi le commissaire européen à l'Economie Paolo Gentiloni, au lendemain de l'annonce du rachat en urgence de Credit Suisse par sa compatriote UBS.
Peu après un premier choc boursier provoqué par la faillite de la banque américaine SVB, les difficultés de Credit Suisse ont semé la panique sur les marchés ces derniers jours.
Cette opération de sauvetage laisse sceptiques les investisseurs effrayés par les risques de déstabilisation du système bancaire.
L'opération va en effet faire perdre 16 milliards de francs suisses à des détenteurs d'obligations à risque dites Additionnal Tier 1, sur lesquels les autorités suisses ont décidé de faire porter une partie du fardeau financier de l'opération.
Une décision extraordinaire alors que les détenteurs de ces titres arrivent normalement avant les actionnaires dans l'ordre de priorité de remboursement en cas de faillite.