Crédit Photo : @anthony_borre / X
Anthony Borré suggère que l'armée soit déployée "de manière temporaire" et appelle le ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à "mettre en place un plan inédit" pour mener à un retour au calme dans cette cité de Nice.
La mairie de Nice s'est dite favorable à l'intervention de la force Sentinelle de l'armée, dans le quartier des Moulins où de violentes rixes ont éclaté ces derniers jours, a fait savoir le premier adjoint à la mairie, Anthony Borré.
"Je fais partie de ceux qui pensent que quand un quartier est pris en main par des dealers avec des kalachnikovs, il faut des lois d'exception. Il faut sans doute des moyens supplémentaires pour la justice, des enquêteurs de police judiciaire, des magistrats supplémentaires, de l'humain en plus"
, a déclaré mercredi l'élu à l'antenne de la presse française.
Plaidant pour
"des moyens d'exception",
Anthony Borré suggère que l'armée soit déployée
et appelle le ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à
"mettre en place un plan inédit"
pour mener à un retour au calme dans cette cité sensible de l'Ouest de Nice.
"La colère des habitants des Moulins est légitime. Je la partage. Même si dans un État de droit, on ne se fait pas justice soit même. Nous avons demandé à Gérald Darmanin une réponse d'ampleur et une présence durable. Les habitants le méritent et l'attendent"
, a-t-il par ailleurs commenté dans une publication sur le réseau social X.
Borré s'exprimait alors que des scènes de violence inouïe sont intervenues lundi soir et mardi après-midi aux Moulins.
Sur de nombreuses vidéos consultées par Anadolu, des dizaines de jeunes cagoulés et vêtus de noir se sont attaqué à d'autres jeunes présents notamment sur la Place des Amaryllis.
Selon les informations recueillies auprès d'habitants du quartier, il s'agirait d'affrontements entre jeunes habitants du quartier et des jeunes mineurs isolés ou sans-papiers, sur fond de guerre de territoire en lien avec le trafic de drogue.
D'après la presse française, deux enquêtes ont été ouvertes, la première pour tentative d'homicide volontaire, violences aggravées et association de malfaiteurs, et la seconde pour des faits de participation à un groupement préparant des violences ou des dégradations et violences aggravées.
À ce stade, une seule personne a été interpellée et les faits se sont produits alors que les autorités avaient procédé à une opération
deux semaines plus tôt.
#France
#Nice
#Anthony Borré
#Armée
#Trafic de drogue
#Quartier des Moulins
#Affrontements
#Gouvernement