Les bombardements de l'armée israélienne et les combats au sol se sont poursuivis vendredi dans la bande de Gaza, tandis que la Cour internationale de Justice (CIJ) doit se prononcer sur une demande d'arrêt de l'offensive militaire dans le territoire palestinien ravagé par plus de sept mois de guerre.
Dans la nuit, des avions de guerre israéliens ont survolé Gaza et des tirs ont été entendus au sud-est de cette grande ville du nord du territoire palestinien.
Les ordonnances de cette juridiction, basée à La Haye, sont juridiquement contraignantes, mais elle n'a aucun moyen de les faire respecter.
"Pas d'endroit sûr"
Au moins 35.800 Palestiniens, essentiellement des civils, ont été tués dans cette offensive, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.
"Prudence et précision"
Vendredi, des témoins ont aussi rapporté des vols de drones autour de l'hôpital européen à l'est de Khan Younès (sud).
L'armée israélienne a lancé le 7 mai des opérations au sol à Rafah, avec l'objectif affiché d'y anéantir les derniers bataillons du Hamas et sauver les otages, faisant fi des mises en garde internationales sur le sort des civils. Quelque 800.000 personnes ont fui Rafah, selon l'ONU.
Début mai, des négociations indirectes entre Israël et le Hamas, par l'entremise du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, n'avaient pas abouti à un accord de trêve associée à la libération d'otages et de palestiniens détenus par Israël.