Une attaque terroriste contre une unité mixte de l'armée et des volontaires a fait au moins 14 morts près de Kaya au Burkina Faso, alors que le président de la transition burkinabè était en visite dans la ville.
Au moins dix volontaires pour la défense de la patrie (VDP, les supplétifs de l’armée) et quatre soldats burkinabè ont été tués mercredi, lors d’une attaque perpétrée par un groupe armé "terroriste" contre une unité mixte de l’armée et de volontaires assurant la sécurité d’un point d’eau non loin de la ville de Kaya (Centre-nord), alors que le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, effectuait une visite de 48 heures dans cette ville, a-t-on appris de sources concordantes.
Traoré a ajouté que des soldats et des combattants volontaires ont été tués lors de cette attaque "barbare" et que la riposte a permis de mettre en déroute l’ennemi.
Des sources sécuritaires locales jointes au téléphone par la presse ont fait savoir que peu après l’attaque le président Traoré s’était rendu sur les lieux pour encourager les combattants sur le terrain.
L’armée burkinabè a présenté échantillons de drones d’attaque et de surveillance et des hélicoptères de combats nouvellement acquis afin de renforcer la flotte aérienne des forces armées nationales dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, selon un reportage diffusé à la RTB.
Depuis le 10 mars courant, l’armée burkinabè a multiplié les offensives contre les groupes armés "terroristes" en effectuant plusieurs opérations aériennes dans des localités en proie au terrorisme.
La situation sécuritaire au Burkina Faso est marquée par des attaques terroristes perpétrées depuis 2015 dans plusieurs régions du pays.
Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et près de deux millions de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.