Le juge libanais, Nawaf Salam, a été élu nouveau président de la Cour internationale de justice. La juge ougandaise, Julia Sebutinde, qui a voté en faveur d'Israël dans toutes les injonctions émises dans l'affaire du "génocide à Gaza", a quant à elle été élue vice-présidente.
Mercredi, suite à l'expiration des mandats de l'ancienne présidente de la CIJ, la juge américaine, Joan Donoghue, et de l'ancien vice-président, le juge russe, Kirill Gevorgian, un nouveau président et un nouveau vice-président ont été élus pour un mandat de trois ans.
Après le juge Salam et la juge Sebutinde, le juge indien Dalveer Bhandai est le seul juge principal de la CIJ qui n'a pas encore été nommé président ou vice-président.
Le juge indien a plus d'ancienneté que Salam et la même ancienneté que Sebutinde de l'Ouganda.
En l'absence du président, le vice-président prend le relais
Parmi les principaux pouvoirs du président de la CIJ figurent la présidence de toutes les réunions de la Cour, la gestion et la supervision des travaux de la Cour avec l'assistance d'un comité budgétaire et administratif composé de membres de la Cour et de divers autres comités.
Les juges peuvent être élus plusieurs fois aux postes de président et de vice-président. Le vice-président de la CIJ supplée le président en cas d'absence de celui-ci ou de vacance de la présidence.
Le juge Salam a pris ses fonctions à la CIJ le 6 février 2018. Avant de rejoindre la CIJ, il était ambassadeur et représentant permanent du Liban auprès des Nations unies.
La vice-présidente Sebutinde a rejoint la Cour le 6 février 2012. Avant de rejoindre la CIJ, Sebutinde a été juge au Tribunal spécial pour la Sierra Leone.