Cette combinaison d'images créée le 9 mars 2025 montre le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche le 6 mars 2025 à Washington, DC, et le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'une réunion avec des représentants du gouvernement iranien à Téhéran le 8 mars 2025. Le 9 mars 2025, l'Iran a déclaré qu'il envisagerait des négociations nucléaires avec les États-Unis, mais uniquement dans la mesure où elles concerneraient des préoccupations externes liées à la "militarisation potentielle" du programme - plutôt qu'un arrêt total. Le message posté sur X par la mission de l'Iran auprès des Nations unies a été publié un jour après que le chef suprême du pays a critiqué ce qu'il a décrit comme des tactiques "d'intimidation" insistant sur les négociations, après que le président américain Donald Trump a menacé d'entreprendre une action militaire.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré être prêt à rencontrer le Guide suprême ou le président iranien, tout en prévenant qu'à défaut d'un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, il serait ‘'le premier'' à recourir à la force.
"Je pense que nous allons conclure un accord avec l'Iran. Personne d'autre ne pourrait le faire'',
a assuré le locataire de la Maison Blanche au "Time Magazine'', selon des déclarations publiées vendredi à la veille d'une nouveau round de pourparlers entre Washington et Téhéran, rapporte la Tribune de Genève.
Au cours de cet entretien réalisé mardi, "Time Magazine'' a demandé au dirigeant américain s'il était
"ouvert à l'idée de rencontrer le président iranien [Massoud Pezeshkian] ou le Guide suprême'',
Ali Khamenei, et Donald Trump a répondu :
"Certainement''.
Interrogé sur des informations rapportées le 17 avril par le New York Times, selon lesquelles il aurait dissuadé Israël de frapper des sites nucléaires iraniens, dans le but de privilégier la diplomatie et des négociations, Donald Trump a déclaré :
"Ce n'est pas vrai''.
Et d'ajouter :
"Je ne les ai pas arrêtés. Mais je ne leur ai pas facilité la tâche, parce que je pense que nous pouvons parvenir à un accord sans attaquer. J'espère que nous le pourrons.''
"Il est possible que nous devions attaquer, parce qu'il n'est pas possible que l'Iran accède à l'arme nucléaire. Je ne leur ai pas facilité la tâche (aux Israéliens, ndlr), mais je n'ai pas dit non. En fin de compte, je voulais leur en laisser le choix, mais j'ai dit que je préférais largement un accord à des bombes'',
a expliqué le président américain.
Tout en affirmant qu'il ne voulait pas être entraîné dans une éventuelle guerre lancée par Israël contre l'Iran, Donald Trump a prévenu qu'il pourrait faire usage de la force
"très volontiers, si nous ne pouvons pas parvenir à un accord. S'il n'y a pas d'accord, je serai le premier à y aller.''
L'émissaire spécial du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, est attendu samedi à Oman pour prendre part à un troisième round de pourparlers avec les Iraniens sur leur programme nucléaire.
Steve Witkoff avait rencontré des responsables iraniens samedi dernier à Rome et participé à une première session de négociations le 12 avril à Mascate, capitale d'Oman.
Washington et Téhéran ont fait part de leur optimisme à l'issue de la rencontre à Rome, sans communiquer de détails.
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