Erdogan: "Nous ne tournons pas le dos à l'Orient pour l'Occident"

La rédaction
09:2917/07/2024, mercredi
MAJ: 17/07/2024, mercredi
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Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan lors d'une déclaration après la réunion du cabinet au complexe présidentiel à Ankara en Turkiye, le 16 juillet 2024.
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Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan lors d'une déclaration après la réunion du cabinet au complexe présidentiel à Ankara en Turkiye, le 16 juillet 2024.

"Nous ne tournons pas le dos à l'Orient pour l'Occident et nous ne négligeons pas l'Occident pour l'Orient", a déclaré le Président turc, Recep Tayyip Erdogan à l'issue de la réunion du cabinet à Ankara.

Le leader turc a évoqué l'important investissement que l'entreprise chinoise BYD réalisera en Türkiye, soulignant que son pays est ouvert à tout partenariat gagnant-gagnant.


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"
Nous sommes ouverts à toutes sortes d'investissements qui apporteront une valeur ajoutée à l'économie de notre pays, tant que c'est une approche gagnant-gagnant",
a-t-il insisté. Erdogan a critiqué le soutien apporté au PKK par certains pays alliés, tout en regrettant que:

Des armes que nos alliés traînent des pieds à nous fournir sont retrouvées dans les abris de l'organisation terroriste séparatiste.

Concernant la situation à Gaza, Erdogan a rappelé que tant qu'Israël mène sa politique de massacre, d'occupation et de génocide dans les territoires palestiniens, la Türkiye ne changera pas de position à son encontre.


Il assure que la situation tendue dans la région oblige la Türkiye à établir de nouvelles équations en matière de politique étrangère par nécessité plus que par préférence.

"Nous pensons qu'il est bon de desserrer les poings. Nous espérons sincèrement que les différends seront résolus à la table des négociations par un dialogue mutuel"
, a-t-il dit, concernant une éventuelle reprise du dialogue avec Bachar Al-Assad.

Sur la situation économique dans son pays, Erdogan a assuré que l'objectif en matière d'inflation pour 2024 sera atteint.

"La fièvre inflationniste est en baisse depuis le mois dernier. D'ici la fin de l'année, nous ramènerons l'inflation aux niveaux que nous avons fixés"
, a-t-il insisté, avant de noter:

Les réserves brutes de notre banque centrale ont battu un record historique en atteignant plus de 148 milliards de dollars.

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