Plus de 50 civils ont été tués dans des attaques en Éthiopie en novembre, a dénoncé mercredi la Commission éthiopienne des droits de l'homme (EHRC), deux semaines après la fin sans accord de négociations entre le gouvernement et l'Armée de libération oromo (OLA).
L'EHRC a également affirmé que 30 autres personnes ont été tuées dans la zone d'Arsi, dans l'Oromia, lors d'une série d'attaques perpétrées par des assaillants non identifiés, les victimes comprenant plusieurs membres de la même famille. EHRC dans son rapport indique dans rapport:
Les assaillants ont tué les victimes en les alignant après les avoir fait sortir de leur domicile, tandis que d'autres ont été tuées à l'intérieur de leur domicile.
Toutes les attaques ont eu lieu entre le 23 et le 29 novembre, après la fin sans accord en Tanzanie de négociations entre le gouvernement et l'OLA le 21 novembre, les deux parties se rejetant la responsabilité.
Évalués à quelques milliers d'hommes en 2018, ses effectifs ont largement augmenté ces dernières années, même si les observateurs l'estiment insuffisamment organisée et armée pour représenter une réelle menace pour le pouvoir fédéral éthiopien, bien que la capitale soit enserrée par l'Oromia.
Elle est minée par des violences aux facettes multiples, rendant la situation extrêmement confuse: s'y mêlent luttes politiques internes, litiges territoriaux et animosités entre communautés, auxquels s'ajoute le développement récent d'un banditisme armé.