Crédit photo: JULIEN DE ROSA / AFP
Les autorités françaises ont procédé, ce mardi, à la mise à l’abri de 226 personnes qui étaient installées dans un campement devant l’Hôtel de Ville de Paris, a annoncé la préfecture dans un communiqué de presse.
Les exilés concernés, ont été orientés vers des structures aptes à les accueillir de manière provisoire avant d’être dirigés vers d’autres
"structures d'accueil temporaires mises en place dans les régions"
.
"Celles-ci pilotées par le ministère de l'intérieur et des Outre-mer et le ministère de la cohésion des territoires en charge du logement, sont des lieux d'hébergement, ou les personnes mises à l'abri bénéficient d'une évaluation de leur situation administrative, ainsi que d'un accompagnement social et sanitaire"
, est-il précisé.
La préfecture note enfin que ces mises à l’abri ont été effectuées
"en fonction de leur situation et avec leur accord"
.
Sur son compte X (anciennement Twitter), Ian Brossat, maire-adjoint de Paris, en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de l’accueil des réfugiés, réclamait depuis plusieurs jours, une solution de la part des services de l’État.
"Nos gouvernants ont dégradé les conditions d'accueil pour éviter 'l'appel d'air'. Résultat: ils sont accueillis comme des chiens et il n'y a pas moins d'arrivées qu'avant. Ce qui cause la migration, ce ne sont pas les conditions d'accueil, mais celles du pays de départ"
a-t-il pointé sur X.
De son côté, l’association Utopia56, qui accompagne les personnes exilées, déplore le temps mis par l’État pour réagir à cette situation.
"Il aura fallu 3 longues semaines de manifestations, l’épuisement des personnes et l’appui des médias pour qu’elles obtiennent ce qui est inscrit dans la loi, un hébergement pour tous"
grince l’ONG sur X.
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