France: huit membres de l'ultradroite en garde à vue

17:3914/03/2024, jeudi
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 Âgés entre 20 et 27 ans, et pour certains déjà défavorablement connus des services de police, les suspects sont entendus par la Police Judiciaire (PJ) de Bordeaux.
Crédit Photo : JOEL SAGET / AFP
Âgés entre 20 et 27 ans, et pour certains déjà défavorablement connus des services de police, les suspects sont entendus par la Police Judiciaire (PJ) de Bordeaux.

Huit personnes issues des rangs de l'ultradroite ont été placées en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte après l'attaque de la conférence de deux députés LFI (La France Insoumise) à Bordeaux fin 2022.

Selon une information révélée jeudi matin par la presse française, les suspects ont été arrêtés mercredi pour des faits qualifiés de
"violences volontaires aggravées avec ITT inférieur à 8 jours, violences sans ITT et participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de dégradations de biens à caractère raciste".

Âgés entre 20 et 27 ans, et pour certains déjà défavorablement connus des services de police, ils sont toujours entendus jeudi, par la Police Judiciaire (PJ) de Bordeaux, indique la même source.

L'enquête a été ouverte après la plainte déposée par les députés LFI Carlos Martens Bilongo et Louis Boyard suite à l'attaque d'une conférence à laquelle ils participaient à l'université de Bordeaux le 7 décembre 2022.


Dans un communiqué de presse, les deux élus avaient pointé "
une expédition punitive"
et ont demandé
"au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, une réaction à la hauteur de la violence de cette attaque contre les groupuscules d'extrême droite".

De fait, le locataire de Beauvau avait rapidement réagi en dénonçant cette agression au cours de laquelle les miliciens avaient notamment fait usage de barres de fer.


"La liberté d'expression est une liberté fondamentale et ce qui s'est passé est inacceptable",
avait-il déclaré.

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