Le ministère de la Santé de Gaza rapporte plus de 38 000 morts et 87 445 blessés depuis le début de la guerre d'Israël contre le Hamas, malgré les résolutions internationales appelant à un cessez-le-feu.
La barre des 38 000 morts a été franchie dans la bande de Gaza en raison de la guerre d'Israël déclarée au mouvement Hamas depuis le 7 octobre dernier, a fait savoir jeudi le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne assiégée.
Au 272e jour du conflit, le ministère de la Santé local fait état, dans son bilan quotidien des victimes, de 38 011 morts et 87 445 blessés.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 125 000 victimes civiles (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'ONU.
Tel Aviv poursuit depuis neuf mois cette guerre en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant l'arrêt immédiat des combats et de l'ordonnance de la Cour internationale de justice indiquant des mesures conservatoires pour prévenir un génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.
Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a demandé l'émission de mandats d'arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité."