Plus de trois mois après le début de la guerre que mène Israel à Gaza, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé mardi à Tel-Aviv le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à épargner les civils palestiniens pris au piège dans le petit territoire assiégé.
Un correspondant de l'AFP a fait état de bombardements intenses dans la nuit à Khan Younès et Rafah, les grandes villes du sud du territoire palestinien assiégé, où des milliers de personnes ont trouvé refuge depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Les craintes d'une escalade régionale du conflit entre Israël et ses autres ennemis, une alliance informelle de groupes armés soutenus par l'Iran au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen, n'ont cessé de croître.
"Moment très difficile"
"Politique déclarée" de famine
Et depuis le début de la guerre, les hostilités transfrontalières ont fait plus de 180 morts au Liban, incluant plus de 135 combattants du Hezbollah, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, neuf soldats et cinq civils ont été tués, selon les autorités.