Des volutes de fumée s'élèvent, lors d'un bombardement israélien dans le sud de la bande de Gaza, le 25 décembre 2023.
Le mouvement de résistance Hamas a déclaré lundi qu'Israël continue de commettre "ses massacres contre les Palestiniens déplacés, précisant que les zones sûres sont des mensonges par lesquels Israël tente d'induire l'opinion publique en erreur".
"L'ennemi criminel continue de cibler les personnes déplacées qui ont quitté leurs foyers à cause des bombardements incessants vers des lieux dits sûrs, où il commet les massacres les plus horribles, dont le récent est celui du camp de Maghazi (dimanche/lundi soir), qui a coûté la vie à près d'une centaine de martyrs, pour la plupart des enfants et des femmes,"
a averti le Hamas.
Le mouvement a noté que le massacre commis dans le camp de Maghazi prouve l'absence de zones sûres. Selon lui, près de 1 600 massacres ont visé des civils palestiniens.
Le mouvement de résistance a, également, déclaré qu'Israël
"tente d'induire l'opinion publique en erreur en prétendant qu'il existe des zones de sécurité'',
appelant les institutions de l'ONU, la communauté internationale et les médias à
"œuvrer pour poursuivre Israël et tenir ses dirigeants pour responsables de leurs crimes".
L'occupation israélienne a commis, dimanche, un horrible massacre dans le camp de réfugiés d'Al-Maghazi, dans le centre de la Bande de Gaza, en bombardant plusieurs maisons, selon un communiqué du Hamas.
Les attaques israéliennes ont laissé Gaza en ruine, la moitié des logements du territoire côtier ayant été endommagés ou détruits, et près de 2 millions de personnes ayant été déplacées dans l'enclave densément peuplée en raison des pénuries de nourriture et d'eau potable.
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