Le Hezbollah libanais dit se tenir au côté du pouvoir syrien face aux rebelles

La rédaction
11:456/12/2024, vendredi
AFP
Dans un discours télévisé, Naïm Qassem condamne les attaques "terroristes" en Syrie et réitère l'engagement du Hezbollah à soutenir le régime d'Assad, le 05 décembre 2024.
Crédit Photo : Al-Manar / AFP
Dans un discours télévisé, Naïm Qassem condamne les attaques "terroristes" en Syrie et réitère l'engagement du Hezbollah à soutenir le régime d'Assad, le 05 décembre 2024.

Dans un discours télévisé, Naïm Qassem, vice-secrétaire général du Hezbollah, a fermement condamné les attaques terroristes menées en Syrie.

"Ils ne parviendront pas à atteindre leurs objectifs, malgré leurs récentes avancées. Nous, le Hezbollah, serons aux côtés de la Syrie pour contrer les objectifs de cette agression"
, a-t-il déclaré.

Le chef du Hezbollah n'a pas précisé les détails du soutien militaire ou logistique que son groupe pro-iranien offrirait à la Syrie.

L’avancée des rebelles en Syrie, lancée le 27 novembre, a coïncidé avec l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, après deux mois de guerre ouverte.


Le Hezbollah, devenu une force politique clé au Liban, a été affaibli par ce conflit, avec une direction largement décimée. Depuis 2013, le groupe a combattu aux côtés des forces de M. Assad et a contribué à la reprise de nombreuses régions syriennes. Des millions de personnes ont dû fuir le pays, et des milliers de morts ont été récences par des organisations internationales.

Naïm Qassem a accusé les États-Unis et Israël de soutenir les rebelles. Pourtant, le Hezbollah n’a jamais cherché à récupérer le Golan, un territoire syrien envahi par Israël. Selon des médias israéliens, l’armée israélienne a même bombardé des dépôts de munitions appartenant au régime syrien pour qu’ils ne tombent pas dans les mains des rebelles.


La coalition rebelle, dirigée par le groupe Hayat Tahrir Al-Sham (HTS), a réussi à prendre les villes stratégiques d'Alep et Hama en quelques jours.

L'avancée des rebelles dans la province d'Alep, une zone où des groupes pro-iraniens, principalement le Hezbollah, exerçaient une forte influence, a été marquée par le retrait progressif des combattants du Hezbollah pour les mobiliser contre Israël.


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