Israël mène des frappes aériennes dans le sud et l’est du Liban

La rédaction avec
13:4812/12/2025, Cuma
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Un convoi transportant une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU visite la frontière avec Israël près de la région de Naqura, dans le sud du Liban, le 6 décembre 2025.
Crédit Photo : MAHMOUD ZAYYAT / AFP
Un convoi transportant une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU visite la frontière avec Israël près de la région de Naqura, dans le sud du Liban, le 6 décembre 2025.

Des avions de guerre israéliens ont mené vendredi une nouvelle série de frappes dans le sud et l’est du Liban, en dépit du cessez-le-feu en vigueur depuis la fin 2024, a rapporté l’Agence nationale d’information (ANI).

Selon l’agence, quatre frappes ont visé al-Mahmoudiya et al-Jermq, près d’al-Aishiyeh dans le district de Jezzine, tandis que d’autres raids ont touché Tebna et Wadi Bnaafoul dans la région de Zahrani, au gouvernorat de Nabatieh.


Le secteur de Zahrani a également été bombardé entre al-Zrarieh et Ansar, ainsi qu’entre Taffhta et al-Baysariyeh.


Des attaques supplémentaires ont ciblé al-Jabal al-Rafih et les abords de Sajjid, al-Rihan et Aramta à Jezzine, ainsi que les périphéries de Jbaa à Nabatieh. La zone située entre Ansar et al-Zrarieh a fait l’objet d’un bombardement intense, selon l’ANI.


Dans l’est du pays, quatre frappes ont touché Wadi Zlayya, dans la Békaa-Ouest, tandis que des avions israéliens continuaient de survoler la région à moyenne altitude.


L’armée israélienne a affirmé avoir visé un
"site d’entraînement et de qualification"
utilisé par la Force Radwan du Hezbollah pour des exercices et formations opérationnelles.

Le Liban est officiellement sous cessez-le-feu depuis novembre 2024, après plus d’un an de violences qui ont fait plus de 4 000 morts et 17 000 blessés dans le contexte de la guerre israélienne à Gaza. Malgré la trêve, au moins 335 personnes ont été tuées et 973 blessées dans 1 038 frappes israéliennes depuis son entrée en vigueur, d’après le ministère libanais de la Santé.


En vertu de l’accord de cessez-le-feu, Israël devait se retirer totalement du sud du Liban en janvier 2025, mais n’a procédé qu’à un retrait partiel et maintient encore une présence militaire dans cinq postes frontaliers.


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