Les leaders de l'opposition israélienne ont dénoncé, dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l'accusant de saboter les négociations en vue d'un accord d'échange de prisonniers avec les Palestiniens.
Yair Lapid, ancien Premier ministre et chef du parti Yesh Atid, a affirmé que le gouvernement Netanyahu imposait de nouvelles conditions aux pourparlers destinés à obtenir le retour des Israéliens retenus dans la Bande de Gaza.
Lapid a accusé Netanyahu de refuser de mettre fin à la guerre, craignant que cela n'entraîne l'effondrement de son gouvernement. De plus, il a affirmé:
Netanyahu place ses intérêts politiques au-dessus du retour des otages et de la sécurité d'Israël.
C'est un gouvernement illégitime qui sacrifie la sécurité d'Israël pour préserver sa coalition.
Benny Gantz, chef du parti de l'Unité nationale, a émis des accusations similaires. Lors d'une allocution télévisée, il a reproché à Netanyahu de discuter publiquement des négociations en cours avec le Hamas. Ensuite, il a déclaré:
Alors que les négociateurs travaillent, Netanyahu les sabote une fois de plus. Le retour des otages est une priorité morale, sécuritaire et nationale.
Des médias israéliens rapportent des avancées dans les négociations indirectes avec le Hamas pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza, causant plus de 45 200 morts, en majorité des femmes et des enfants. Par ailleurs, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre à Gaza. Israël fait également face à une plainte devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour génocide.