On estime que l’économie israélienne a perdu près de 950 000 emplois depuis le début du conflit à Gaza le mois dernier, selon les chiffres officiels.
Le taux de chômage du pays a augmenté à 3,2% en septembre après le plus bas record de 3,1% en août, selon les données du Bureau central des statistiques (CBS).
Le nombre de personnes employées en Israël est estimé à environ quatre millions, d'après CBS.
Israël avait précédemment délivré des permis à des milliers de travailleurs palestiniens de Gaza et de Palestine pour entrer dans le pays et travailler dans des secteurs tels que l'agriculture ou la construction.
Un employé palestinien est payé près de 298 shekels (77 dollars) par jour, ce qui coûte à Israël près de 1,4 milliard de shekels (360 millions de dollars) par mois.
Coût de la guerre
L’armée israélienne a appelé 350 000 réservistes israéliens pour son offensive sur la bande de Gaza, dans un contexte de tensions croissantes à la frontière nord du pays avec le Liban.
Environ 20 000 à 25 000 employés asiatiques, principalement dans le secteur agricole, ont également abandonné leur travail et certains ont quitté Israël pour rejoindre leur pays d'origine, a rapporté le journal israélien Globes.
Alors qu’Israël poursuivait son offensive sur la bande de Gaza, JPMorgan Chase & Co. A prédit que l’économie israélienne pourrait se dégrader de 11% sur une base annuelle au cours des trois derniers mois de l’année.
Selon JPMorgan, la guerre actuelle a porté davantage atteinte à la sécurité intérieure et à la confiance, ce qui a eu pour conséquence un lourd tribut économique.
Le mouvement Hamas a tué au moins 1 200 Israéliens et en a blessé 5 431, selon des sources officielles israéliennes. Il a également capturé environ 242 Israéliens, dont des militaires de haut rang, et veut les échanger contre plus de 7 000 prisonniers palestiniens, dont des enfants et des femmes, dans les prisons israéliennes.
Depuis le début de la guerre, Israël a coupé l’approvisionnement en eau, en nourriture, en médicaments, en électricité et en carburant pour les habitants de Gaza, au nombre d'environ 2,3 millions de Palestiniens, souffrant déjà de conditions de vie extrêmement détériorées, résultat du siège israélien en cours depuis que le Hamas a remporté les élections législatives de 2006.