"Pour ceux qui s'y trouveraient malgré tout, il est recommandé de limiter ses déplacements, d'éviter tout rassemblement et de quitter le territoire iranien au plus vite dès que l'espace aérien sera ouvert", précise la diplomatie française.
Face à l'escalade des tensions au Moyen-Orient, la France appelle ses ressortissants à quitter l'Iran dès l'ouverture de l'espace aérien.
Dans une publication effectuée mercredi sur son site internet, la représentation diplomatique française exhorte, par ailleurs, ses ressortissants
"non-résidents de s'abstenir impérativement de venir en Iran".
"Pour ceux qui s'y trouveraient malgré tout, il est recommandé de limiter ses déplacements, d'éviter tout rassemblement et de quitter le territoire iranien au plus vite dès que l'espace aérien sera ouvert"
, est-il précisé.
S'agissant des résidents en Iran, il est recommandé à ceux
"qui en ont la possibilité, et dès la reprise du trafic aérien international, de quitter temporairement le pays".
Ces consignes sont passées alors que le président Emmanuel Macron a présidé, mardi soir, un conseil de défense et de sécurité nationale concernant la situation au Proche-Orient.
Dans un communiqué de presse publié dans la foulée, l'Elysée a indiqué que le chef de l'Etat a
"exprimé la volonté de la France d'agir pour le Liban"
et
"demandé qu'Israël mette fin au plus vite à ses opérations militaires",
jugeant
"que trop de civils en sont d'ores et déjà victimes".
Emmanuel Macron a également
"condamné avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l'Iran contre Israël".
La présidence faisait savoir à ce propos que
"la France a mobilisé ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne"
dans la soirée de mardi à mercredi.
Pour rappel, près de 200 missiles ont été tirés vers Israël par l'Iran, a annoncé, mardi soir, Tel Aviv.
De leur côté, les Gardiens de la révolution iraniens ont indiqué dans un communiqué, avoir frappé des
"cibles"
en Israël avec des
"dizaines"
de missiles, pour venger Hassan Nasrallah - le secrétaire général du Hezbollah libanais - et Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas.
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