Affiche du comité de soutien d'Olivier Dubois
La ministre française des Affaires étrangères a répété samedi que la France faisait "tout son possible pour permettre la libération" d'Olivier Dubois, otage au Mali, alors qu'un humanitaire allemand a été libéré au Niger.
"De bonnes nouvelles du côté du Niger ne veulent pas forcément dire qu'il y aura de bonnes nouvelles du côté du Mali"
, a déclaré Catherine Colonna, dans un entretien avec l’AFP en marge de sa visite à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Elle a rappelé qu'Olivier Dubois venait de franchir le cap de 20 mois de privation de liberté après son enlèvement au Mali.
"Nous faisons tout notre possible pour permettre la libération d'Olivier Dubois et de celle de tant et tant de personnes retenues contre leur volonté et au mépris de toute justice"
, a-t-elle ajouté.
Olivier Dubois est le seul otage français non retenu par un Etat dans le monde depuis la libération en octobre 2020 de Sophie Pétronin, également enlevée au Mali. La France considère par ailleurs que certains de ses ressortissants retenus prisonniers en Iran sont des
"otages d'Etat".
M. Dubois a lui-même confirmé son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021. Il y expliquait avoir été kidnappé le 8 avril à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.
Entre temps, la France a mis un terme à son opération antijihadiste Barkhane dans la région du Sahel, a retiré ses troupes du Mali avec qui les relations se sont très largement dégradé, et est en train de réfléchir au redimensionnement et à la réduction de son empreinte militaire dans la région, tout en continuant de collaborer avec plusieurs pays de la région dans leur combat contre les groupes jihadistes.
Olivier Dubois, journaliste indépendant vit et travaille au Mali depuis 2015, collaborant notamment avec Libération, Le Point et Jeune Afrique.
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