Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a déclaré, vendredi, qu'il craignait que la situation désastreuse à Gaza ne s'aggrave encore pendant le mois sacré musulman du Ramadan si Israël attaquait la ville de Rafah, où des centaines de milliers de Palestiniens ont cherché refuge pour échapper à l'offensive militaire qui dure depuis des mois.
Nous ne devons pas permettre que cela se produise.
Le mois sacré doit débuter la semaine prochaine
Le HCDH craint également que les restrictions israéliennes sur l'accès des Palestiniens à Jérusalem-Est et à la mosquée Al-Aqsa pendant le ramadan n'exacerbent les tensions.
Réitérant l'appel du Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Turk, en faveur de la cessation immédiate du conflit, il a déclaré:
Les meurtres et les destructions doivent cesser.
Les prisonniers détenus par le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre doivent être libérés sans condition et rendus à leurs familles désemparées, a ajouté Laurence.
L'offensive militaire israélienne contre la Bande de Gaza, qui en est à son 153e jour, a débuté à la suite de l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, qui aurait fait quelque 1 200 morts côtés israéliens, selon les autorités de Tel-Aviv.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Un arrêt rendu en janvier a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.
Faisant fi de l'arrêt de la CIJ, les attaques israéliennes se sont poursuivies sans relâche, alors que les livraisons d'aide restent très insuffisantes pour faire face à la catastrophe humanitaire qui sévit dans l'enclave palestinienne assiégée.