L'Angola a décidé de se retirer de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), sur fond de désaccord sur les quotas de production pétrolière, jugeant qu'il était temps de "se concentrer d'avantage" sur ses propres objectifs, a annoncé jeudi son ministre des Ressources naturelles.
Diamantino de Azevedo a expliqué à la télévision publique TPA:
Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu d'influence sur les quotas, mais si nous devions rester dans l'Opep, nous subirions les conséquences de la décision de respecter les quotas de production.
L'Opep et leurs dix alliés de l'Opep semblent avoir perdu de leur influence, entre dissensions, concurrence américaine et fébrilité face à l'urgence climatique.
Fondée en 1960, l'Opep, qui réunit 13 membres sous la houlette de Ryad, a noué en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont Moscou, sous la forme d'un accord appelé Opep, dans l'optique de limiter l'offre et soutenir les cours face aux défis posés par la concurrence américaine.