L'armée israélienne affirme avoir assassiné un haut commandant du Hezbollah lors de la frappe sur Beyrouth

11:4821/09/2024, Cumartesi
MAJ: 21/09/2024, Cumartesi
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Une photo non datée diffusée par le bureau de presse des médias militaires du Hezbollah le 21 septembre 2024 montre le commandant en chef du Hezbollah, Ibrahim Aqil, qui a été tué le 20 septembre lors d'une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. Aqil dirigeait l'unité d'élite Radwan du Hezbollah et figurait sur la liste des sanctions américaines depuis près de dix ans.
Crédit Photo : HEZBOLLAH MILITARY MEDIA OFFICE / AFP
Une photo non datée diffusée par le bureau de presse des médias militaires du Hezbollah le 21 septembre 2024 montre le commandant en chef du Hezbollah, Ibrahim Aqil, qui a été tué le 20 septembre lors d'une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth. Aqil dirigeait l'unité d'élite Radwan du Hezbollah et figurait sur la liste des sanctions américaines depuis près de dix ans.

L'armée israélienne a affirmé ce vendredi avoir assassiné Ibrahim Aqil, désigné en tant que chef des opérations du Hezbollah et le commandant de facto de la Force d'élite Al-Radwan, lors d'une frappe de drone contre la banlieue sud de Beyrouth.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a déclaré que
"des avions ont mené une frappe ciblée, basée sur des renseignements, dans la région de Beyrouth, et ont éliminé Ibrahim Aqil, le chef de l'unité des opérations du Hezbollah et le commandant de la force d'élite Al-Radwan du Hezbollah".

"Au cours de la frappe, des agents supérieurs de l'état-major des opérations du Hezbollah et des commandants de l'unité Al-Radwan ont été éliminés aux côtés d'Aqil",
ajoute le communiqué.

Le communiqué a affirmé qu
'"Ibrahim Aqil et les commandants d'Al-Radwan qui ont été éliminés aujourd'hui préparaient l'attaque du Hezbollah "Conquérir la Galilée", dans laquelle le Hezbollah avait l'intention d'infiltrer les communautés israéliennes et d'assassiner des civils innocents".

Plus tôt dans la journée, le ministère libanais de la Santé a rapporté dans un communiqué que 12 personnes avaient été tuées et 66 autres blessées, dont 9 personnes dans un état critique, lors de la frappe israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth.


L'Agence nationale de presse officielle libanaise a déclaré que la frappe a touché un appartement dans l'un des immeubles résidentiels du quartier de Jamous.


Des ambulances et des équipes de la défense civile se sont précipitées sur les lieux et ont transporté plusieurs blessés vers les hôpitaux.


Dans les journées du mardi et du mercredi, 37 personnes avaient été tuées et plus de 3 250 autres blessées, parmi lesquelles des femmes et des enfants, dans une série d'explosions impliquant des appareils de communication sans fil, et notamment des bipeurs et des radios bidirectionnelles.


Le gouvernement libanais et le Hezbollah ont tenu Israël pour responsable des explosions de ces appareils et ont menacé l'État hébreu de
"graves conséquences".

Israël n'a fait aucun commentaire sur les explosions, qui sont survenues dans un contexte d'escalade du conflit transfrontalier avec Israël qui a éclaté depuis le début de l'offensive meurtrière de Tel-Aviv contre la bande de Gaza. Les hostilités israéliennes ont tué près de 41 300 Palestiniens, dont la majorité est composée principalement de femmes et d'enfants. Les attaques israéliennes contre l'enclave palestinienne ont éclaté à la suite de l'attaque transfrontalière menée par le groupe palestinien Hamas, datant du 7 octobre 2023.


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