Crédit photo: MENAHEM KAHANA / AFP
L'armée israélienne a appelé, samedi matin, les habitants de plusieurs zones du nord de la bande de Gaza à évacuer, avant de commencer les bombardements.
C'est ce qui ressort d'un communiqué du porte-parole de l'armée auprès des médias arabes, Avichay Adraee, publié sur son compte sur la plateforme "X".
Adraee a déclaré ce qui suit:
A l'attention des habitants de la bande de Gaza. L'armée israélienne a repris son action avec toute force contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Et de poursuivre:
"Les habitants de la ville de Jabalia (résidant dans les blocs: 1772, 1808, 1811, 961, 963, 760) et des quartiers d'Al-Shuja'iyya, d'Al-Zaytoun et du vieux village de Gaza doivent évacuer leurs maisons immédiatement et se diriger vers les centres d'accueil connus et les écoles de Hay al-Dorj, Toffah et dans l'ouest de Gaza".
L'armée israélienne a repris ses attaques dans la bande de Gaza après la fin de la pause humanitaire, vendredi matin, faisant des centaines de victimes parmi les Palestiniens.
"Au moins 109 Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés alors qu'Israël a repris ses frappes sur diverses zones de la bande de Gaza après la fin de la pause"
, a déclaré le ministère de la Santé de Gaza.
La pause entre Israël et le Hamas est entrée en vigueur le 24 novembre et a pris fin le 1er décembre à l'aube.
Le Hamas a déclaré, vendredi matin, qu’Israël avait rejeté toutes ses offres de prolongation de la trêve humanitaire temporaire dans la bande de Gaza,
"parce qu’il avait pris la décision préalable de reprendre l’agression".
Le Qatar a, quant à lui, confirmé que des négociations étaient en cours pour la reprise de la pause humanitaire entre Israël et le Hamas.
Le 7 octobre, le Hamas a mené une attaque terrestre, maritime et aérienne contre les colonies israéliennes situées dans l'enveloppe de Gaza, faisant 1 200 morts et au moins 5 431 blessés parmi les Israéliens, selon des sources officielles.
Depuis, Israël lance une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, entraînant des destructions massives d'infrastructures et des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des femmes et des enfants, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.
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