Le Qatar poursuivra sa médiation dans les négociations de trêve entre le Hamas et Israël

16:5021/05/2024, Salı
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Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.
Crédit Photo : X / Archive
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a indiqué mardi que Doha poursuivra sa médiation dans les négociations indirectes de trêve entre Israël et les factions palestiniennes dans la bande de Gaza, soulignant que son pays appuie toute initiative visant à demander des comptes aux responsables des attaques contre des civils.

"Nous poursuivrons notre médiation dans les négociations indirectes entre Israël et les Palestiniens et nous encourageons la communauté internationale à demander des comptes aux responsables qui prennent pour cible des civils"
, a déclaré Majed Al-Ansari lors d'une conférence de presse suivie par Anadolu.

Il a souligné que
"la fermeture par Israël du point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, aggrave la catastrophe humanitaire dans l'enclave palestinienne, et qu'il n'y a pas d'autre alternatives à l'ouverture des points de passage aux camions d'aide humanitaire".

Le porte-parole de la diplomatie qatarie estime que les attaques perpétrées par des colons israéliens contre des camions d'aide humanitaire sur leur chemin vers Gaza sont passées d'un acte individuel à un acte institutionnel, qui traduit une
"punition collective des Palestiniens".

L'armée israélienne avait déployé depuis deux semaines des chars dans Rafah et pris le contrôle de la partie palestinienne du passage frontalier avec l'Égypte, ce qui a conduit à sa fermeture dans les deux sens. C'est aussi le point d'entrée principal de l'aide humanitaire pour Gaza. Avant cela, l'armée de l'État hébreu a sommé 100 000 Palestiniens d'évacuer l'est de Rafah vers Al Mawasi, une "zone humanitaire" située entre l'ouest de Rafah et Khan Younès.

La fermeture du point de passage de Rafah risque d'exacerber les souffrances d'environ 2,4 millions de Palestiniens à Gaza, dont deux millions de personnes déplacées.


Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 114 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'ONU.


Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour
"génocide".​​​​​​​​​​​​​​

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