Le ministre espagnol des affaires étrangères a déclaré, lundi, que le moment était venu de dépasser le stade de la discussion sur une solution à deux États et de commencer à parler de sa mise en œuvre.
Albares a ajouté que l'Espagne s'engageait à reconnaître une Palestine indépendante, mais qu'il préférait le faire avec l'ensemble de la communauté internationale dans le cadre d'une conférence de paix.
Il a affirmé qu'un État palestinien réaliste aurait une autorité unique à Gaza et en Cisjordanie, que les deux territoires seraient reliés par un corridor, qu'il aurait un accès à la mer et un port à Gaza, et que sa capitale serait à Jérusalem-Est.
Le ministre espagnol des affaires étrangères a ajouté qu'aucune décision n'avait été prise sur le conflit, lors de la réunion des ministres des affaires étrangères qui s'est tenue à Bruxelles, lundi, mais que l'heure était au dialogue et à la définition du cadre du processus de paix.