Le Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibeh. Crédit photo: Gregorio Borgia / PISCINE / AFP
Le chef du gouvernement libyen d'unité nationale, Abdul Hamid Dbeibeh, a annoncé ce mardi l'allocation de 2 milliards de dinars libyens (446,4 millions de dollars) au Fonds de reconstruction des villes de Benghazi et de Derna pour la réhabilitation des délégations sinistrées.
Dans une décision émise et publiée sur la plateforme officielle
"hakomitna"
(Notre gouvernement), Dbeibeh a chargé le Fonds de reconstruction des villes de Benghazi et Derna de reconstruire et de réhabiliter les zones dévastées par les inondations et les pluies dans les municipalités sinistrées de la région orientale du pays. La décision précise que
"Deux milliards de dinars libyens ont été alloués à la reconstruction des municipalités sinistrées et détruites par les inondations"
.
La tempête Daniel a balayé plusieurs régions de l'est de la Libye dimanche, notamment les villes de Benghazi, Al-Bayda et Al-Marj, ainsi que Sousse et Derna. Le bilan des victimes de la tempête a dépassé les 3 000 morts, avec des milliers de disparus, selon les déclarations du ministre de la Santé du gouvernement libyen nommé par la Chambre des représentants, Othman Abdel Jalil, ce mardi à Anadolu.
Une autre décision émise par Dbeibeh et publiée par la même source indique que
"Dbeibeh a donné l'autorisation à l'Agence de mise en œuvre des projets de transport de passer des contrats avec des sociétés internationales spécialisées pour reconstruire des ponceaux en béton et entretenir plusieurs ponts dans les zones sinistrées de l'est du pays".
Plus tôt dans la journée, le chef du Département des routes et des ponts du gouvernement d'unité nationale, Hussein Suwaidan, a déclaré à Anadolu que le réseau de routes et de ponts de la ville de Derna, à l'est du pays,
"s'est complètement effondré à la suite de la tempête... Le coût de sa reconstruction s'élève à 300 millions de dinars libyens (67 millions de dollars)"
. Le responsable libyen a expliqué qu'un certain nombre de routes et de ponts reliant les villes et villages de la région orientale se sont effondrés, provoquant des obstacles, qui ont notamment causé
"des retards dans l'acheminement de l'aide aux villes sinistrées".
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