Bagdad a dénoncé mercredi une "escalade irresponsable" quelques heures après de nouvelles frappes américaines en Irak contre des sites tenus par des groupes armés pro-Iran, des bombardements effectués en représailles aux attaques contre les soldats américains dans le pays.
Selon des sources irakiennes, les frappes ont visé dans la nuit les Brigades du Hezbollah, faction affiliée aux ex-paramilitaires du Hachd Al-Chaabi, dans le secteur de Jurf Al-Sakhr, à une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale, ainsi que dans la région d'Al-Qaïm, à la frontière avec la Syrie voisine.
Ces frappes américaines interviennent dans un contexte régional déjà explosif, alimenté par les répercussions de la guerre à Gaza entre Israël.
"Violation" de la souveraineté
"Sécurité et stabilité"
Samedi déjà, cette base avait été touchée par des missiles balistiques.
La situation oblige le Premier ministre irakien à se livrer à un délicat exercice d'équilibriste. Porté au pouvoir par une coalition de partis pro-Iran, il cherche aussi à préserver les liens stratégiques unissant Bagdad à Washington.