Le président français Emmanuel Macron arrive pour une conférence de presse lors du deuxième et dernier jour du sommet du Conseil européen au siège de l'UE à Bruxelles, le 22 mars 2024.
Le président français Emmanuel Macron a exprimé son "étonnement" face aux propos tenus par le vice-président de la Douma, Piotr Tolstoï, lors d'une conférence de presse tenue à l'issue du Conseil européen ce vendredi.
Répondant à une question d'un journaliste sur les propos du vice-président de la Douma, Emmanuel Macron a déclaré
"Sur les propos, je ne vais pas rentrer dans des séries de commentaires et de réponses, je pense que leur indignité suffit à ne pas les commenter"
, référant aux propos homophobes de Piotr Tolstoï à l'adresse de Gabriel Attal, le Premier ministre français.
Le président français a exprimé son
"étonnement d'une telle nervosité et d'un tel manque de nerfs chez les responsables russes, ça en dit long sur la situation collective des dirigeants de ce pays".
Les réactions russes faisaient suite aux propos de Macron évoquant de possibles
"opérations sur le terrain"
menée par des troupes françaises sur le sol de l'Ukraine. Face à ces déclarations, le vice-président de la Douma, Piotr Tolstoï, avait attaqué la France en des termes très violents tels que:
"On s'en fout de son opinion. On s'en fout de ses limites. On s'en fout de Macron, de ce qu'il dit"
, proférant des menaces du genre,
"On va tuer tous les soldats français"
, ou encore
"Quand ils vont rentrer en cercueil couvert par le [drapeau] tricolore, je ne pense pas que les Français seront contents".
Pour rappel, le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué de multiples réactions à l'échelle internationale notamment de l'Union européenne et des États-Unis, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.
La Russie affirme être intervenue pour protéger les populations russophones majoritaires dans les régions séparatistes du Donbass, notamment celles de Donetsk et de Lougansk qui souhaitaient obtenir leur indépendance de l'Ukraine et qui ont fini par être annexées par la Russie suite à deux référendums tenus en septembre 2022 dans ces territoires.
La Russie pose, par ailleurs, comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l'adoption d'un statut de
"neutralité totale"
, ce que Kiev considère comme étant une
"ingérence dans sa souveraineté".
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