Les autorités maliennes lui reprochent des agissements déstabilisateurs et subversifs.
Les Nations Unies et la France ont condamné, lundi, la décision des autorités maliennes de déclarer ''persona non grata'' le directeur de la Division des droits de l’homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma).
Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, demande en outre l’annulation de cette décision du ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
En effet, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale a indiqué, dimanche, avoir déclaré "persona non grata" Guillaume Nguefa-Atondoko Andali, directeur de la Division des droits de l’homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation du Mali (Minusma).
Par conséquent, l’intéressé devra quitter le territoire national dans un délai de 48 heures précise la même source.
Pour sa part, la France indique avoir condamné vivement la décision prise par la junte malienne d’exiger le départ du directeur de la division droits de l’Homme de la Minusma, Guillaume Nguefa.
Pour rappel Guillaume Nguefa est la 3ème personnalité de de la Minusma à avoir été déclaré ''persona non grata''.
En 2019, Christophe Sivillon chef de bureau de la Minusma à Kidal a été déclaré "persona non grata" par le gouvernement malien du Président Ibrahim Boubacar Keita. Christophe Sivillon avait disposé de 24 heures pour quitter le pays. Lors du 4ème congrès du Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) à Kidal, il avait souhaité la bienvenue aux délégations maliennes et étrangères. Le gouvernement malien n’a pas du tout apprécié de tels propos.
En juillet 2022, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali a accordé, un délai de 72 heures à Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma pour quitter le territoire national.
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