Nations Unies: acheminer l'aide humanitaire par voie terrestre vers Gaza est une nécessité

15:3025/04/2024, Perşembe
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Les camions d'aide de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) attendent l'autorisation d'Israël pour entrer à Gaza, le 23 avril 2024.
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Les camions d'aide de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) attendent l'autorisation d'Israël pour entrer à Gaza, le 23 avril 2024.

La coordinatrice en chef de l'aide humanitaire et de la reconstruction à Gaza, Sigrid Kaag, a déclaré jeudi que le couloir maritime ne pouvait pas remplacer la route terrestre pour acheminer l'aide à Gaza.

Sigrid Kaag a indiqué lors de sa rencontre avec les journalistes au siège des Nations Unies à New York que l'ONU a souligné dès le début l'importance de la voie terrestre pour acheminer l'aide humanitaire vers Gaza. Ensuite, elle a ajouté:


Toute la question concerne l'aide par voie terrestre. La voie terrestre est plus rapide, plus facile et moins coûteuse.

La responsable onusienne a expliqué que l'aide qui arrivera de l'administration chypriote grecque via le couloir maritime sera contrôlée et arrivera ensuite au port construit par les États-Unis.


Elle a indiqué que les Nations Unies ont posé certaines conditions pour participer à ce projet, notamment la présence d'un système d'alerte efficace, la distribution de l'aide dans toutes les zones de Gaza, la liberté de choix des opérations et la garantie d'une distance de sécurité avec l'armée israélienne.

Sigrid Kaag a souligné que l'objectif ultime est de garantir que l'aide parvienne de manière continue à la population de Gaza.


En violation des lois internationales, Israël restreint l'accès humanitaire à Gaza, notamment par voie terrestre; Cela a provoqué une pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant, ainsi que des accusations de commettre un
"crime de guerre"
en utilisant la
"famine comme arme".

Israël poursuit sa guerre dévastatrice contre Gaza depuis le 7 octobre dernier, malgré l'adoption d'une résolution de cessez-le-feu immédiate par le Conseil de sécurité et en dépit de sa première comparution devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour des crimes de
"génocide".

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