L'ONU a condamné la frappe aérienne israélienne ayant tué le journaliste Ismail Al-Ghoul et le caméraman Rami Al-Rifi, d'Al Jazeera, à Gaza, le 31 juillet 2024.
L'ONU a condamné mercredi la frappe aérienne israélienne qui a coûté la vie au journaliste d'Al Jazeera Ismail Al-Ghoul et à son caméraman Rami Al-Rifi, dans la ville de Gaza. Ce drame a suscité une vive réaction de la part de l'organisation internationale.
Stéphane Dujarric, porte-parole de l'ONU, a souligné lors d'une conférence de presse l'importance de protéger les journalistes. Il a affirmé:
"Ces incidents et d'autres similaires doivent faire l'objet d'une enquête complète et transparente".
Il faut que des comptes soient rendus. Nous condamnons bien sûr le meurtre de tous les journalistes.
Interrogé sur les mesures que l'ONU pourrait prendre pour protéger les journalistes, Dujarric a répondu:
"Notre capacité à protéger les journalistes passe par le plaidoyer, ce que nous faisons. Ce n’est pas nous qui avons les armes entre les mains".
Il a ajouté:
"Nous ne détenons pas les clés du passage de Rafah. Nous ne contrôlons pas la délivrance des visas".
Mais dans ce conflit, comme dans tout conflit, l’accès libre et sans entrave aux journalistes est vital pour l’information publique. Et nous ne l’obtenons pas ici. Pas du tout.
Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a indiqué que ces nouvelles pertes portent à 165 le nombre de journalistes palestiniens tués dans les attaques israéliennes à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
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