
Le ministre de l'Intérieur péruvien, Juan José Santiváñez, a annoncé lundi que son domicile avait été perquisitionné dans le cadre d'une enquête sur des accusations d'abus de pouvoir liées au scandale des montres de luxe que la présidente Dina Boluarte n'aurait pas déclarées.
M. Santiváñez est poursuivi pour avoir mis à la retraite, sans raison apparente, les policiers responsables de l'unité qui a perquisitionné la résidence de Mme Boluarte en 2024 dans le cadre de l'enquête dite du "Rolexgate", portant sur des montres de luxe mais aussi des bijoux qu'elle n'aurait pas déclarés dans son patrimoine.
Les enquêteurs chargés de la perquisition, qui a duré au moins six heures, n'ont pas souhaité s'adresser aux journalistes sur place.
La présidente, dont la cote de popularité est au plus bas, fait l'objet de plusieurs autres enquêtes outre celle du "Rolexgate", dont une porte sur sa responsabilité présumée dans la répression des manifestations qui ont éclaté lors de son accession au pouvoir fin 2022 après la destitution de l'ancien président Pedro Castillo.