Pérou: perquisition au domicile du ministre de l'Intérieur

12:324/03/2025, Salı
AFP
Cette photo diffusée par l'agence de presse péruvienne Andina montre Juan Jose Santivanez Antunez après sa prestation de serment en tant que ministre de l'Intérieur du Pérou à Lima, le 16 mai 2024.
Crédit Photo : HANDOUT/ANDINA / AFP
Cette photo diffusée par l'agence de presse péruvienne Andina montre Juan Jose Santivanez Antunez après sa prestation de serment en tant que ministre de l'Intérieur du Pérou à Lima, le 16 mai 2024.

Le ministre de l'Intérieur péruvien, Juan José Santiváñez, a annoncé lundi que son domicile avait été perquisitionné dans le cadre d'une enquête sur des accusations d'abus de pouvoir liées au scandale des montres de luxe que la présidente Dina Boluarte n'aurait pas déclarées.

M. Santiváñez est poursuivi pour avoir mis à la retraite, sans raison apparente, les policiers responsables de l'unité qui a perquisitionné la résidence de Mme Boluarte en 2024 dans le cadre de l'enquête dite du "Rolexgate", portant sur des montres de luxe mais aussi des bijoux qu'elle n'aurait pas déclarés dans son patrimoine.


La perquisition s'est faite sur
"ordre du tribunal"
, a indiqué à la presse M. Santiváñez, en quittant son domicile de l'Est de Lima.

Les procureurs ont pénétré à son domicile avec
"l'intention"
de
"trouver des appareils électroniques ou de communication qui pourraient être liés au délit d'abus de pouvoir"
, a ajouté le ministre qui a pris ses fonctions en mai 2024.

Les enquêteurs chargés de la perquisition, qui a duré au moins six heures, n'ont pas souhaité s'adresser aux journalistes sur place.


Au début d'un conseil des ministres retransmis par la télévision d'État, la présidente Boluarte a dénoncé cette perquisition, affirmant qu'elle s'inscrivait dans le cadre du
"harcèlement politique"
mené, selon elle, par le parquet.

La présidente, dont la cote de popularité est au plus bas, fait l'objet de plusieurs autres enquêtes outre celle du "Rolexgate", dont une porte sur sa responsabilité présumée dans la répression des manifestations qui ont éclaté lors de son accession au pouvoir fin 2022 après la destitution de l'ancien président Pedro Castillo.


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