Les familles des otages israéliens à Gaza ont bloqué, ce mardi matin, l'autoroute Ayalon à Tel Aviv (centre), pour exiger un accord immédiat d'échange de prisonniers avec les factions palestiniennes.
Cette action survient alors que les conséquences de l'assassinat du chef du Bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, le 31 juillet dernier à Téhéran, sont anticipées.
Le quotidien a précisé dimanche que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ajouté de nouvelles conditions à la proposition d'accord d'échange avec le Hamas, notamment l'expulsion de près de 150 prisonniers palestiniens accusés d'avoir tué des Israéliens vers des pays tels que la Türkiye et le Qatar.
En revanche, Netanyahu a introduit de nouvelles conditions qui, selon le ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef du Mossad David Barnea, pourraient empêcher la conclusion d'un accord. La proposition de Biden envisageait un accord en trois phases, conduisant à un processus pluriannuel de reconstruction de Gaza et au retour de tous les prisonniers, vivants ou morts.
Tel Aviv poursuit la guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU visant à l'arrêter immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice (CIJ) de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.