Tous les pays de l'UE, à l'exception de la Hongrie, exigent une "pause humanitaire immédiate" à Gaza

10:3220/02/2024, Salı
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Deux petites filles palestiniennes épuisées par les ravages des bombardements de l’armée d’occupation israélienne, cherchent un répit dans un moment de jeu, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 18 février 2024.
Crédit Photo : SAID KHATIB / AFP
Deux petites filles palestiniennes épuisées par les ravages des bombardements de l’armée d’occupation israélienne, cherchent un répit dans un moment de jeu, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 18 février 2024.

Tous les États membres de l'Union européenne ont exigé lundi une "pause humanitaire immédiate" à Gaza, au moment où l'armée de l'État hébreu dit mettre au point une opération militaire à Rafah, ville du sud de l'enclave palestinienne où s'entassent 1,4 million de Palestiniens, a fait savoir le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Le haut responsable de l'UE s'exprimait en conférence de presse à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du bloc.


Cette demande a été formulée par 26 pays sur les 27 de l'UE. Elle signifie un
"arrêt des combats''
pour permettre par la suite un cessez-le-feu durable, a expliqué Josep Borrell, cité par des médias européens.

Seule la Hongrie a refusé de s'associer à la demande du bloc.


Les 26 pays se sont dits
"très préoccupés''
par l'éventualité d'une offensive militaire israélienne à Rafah, a indiqué Josep Borrell.

Selon le chef de la diplomatie européenne, la situation dans la bande de Gaza est catastrophique et pourrait être
"pire encore''
si Israël maintient sa volonté de mener cette offensive.

Ces 26 États demandent à Tel Aviv de ne pas lancer d'action militaire à Rafah, a déclaré de son côté la cheffe de la diplomatie belge, Hadja Lahbib sur X.


La ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Hadja Lahbib.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza. Au 136e jour du conflit, le bilan des victimes s'est alourdi à 29 092 morts et 69 028 blessés, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la santé de Gaza.


Le conflit a provoqué, en outre, des destructions massives d'infrastructures, et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon l'Onu.


Les attaques israéliennes ont entraîné le déplacement forcé d'environ 1,9 million de Palestiniens à l'intérieur de l'enclave assiégée, dont la plupart se sont réfugiés à Rafah, ville à l'extrême sud de Gaza, coupée en deux par la route Philadelphie, un corridor de sécurité qui marque la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza.

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