Crédit photo: FETHI BELAID / AFP
Lundi, des associations et organisations tunisiennes de défense des droits humains ont appelé l'Etat à protéger les migrants et à interdire toute forme de discrimination à leur encontre.
C'est ce qui ressort d'un communiqué conjoint rendu public par 26 associations et organisations de défense des droits humains, un migrant étant mort et quatre autre blessés après avoir été attaqués par de jeunes Tunisiens, à Sfax la semaine dernière, selon le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES/indépendant).
Les associations signataires dudit communiqué appellent l'Etat à assumer ses responsabilités en protégeant les migrants quel que soit leur statut administratif, en assurant leur sécurité physique et psychologique ainsi qu'en levant toutes les formes de discrimination et de restriction à leur égard, qui les empêchent de jouir de leurs droits.
"Une maison à Sfax habitée par des migrants originaires d'Afrique subsaharienne a été attaquée par un groupe de jeunes, dans la nuit du 21 au 22 mai. Un mort et quatre blessés ont été signalés",
indique le communiqué dans lequel on fait référence à un contexte d'incitation à la haine et au racisme, depuis le 21 février.
Le communiqué conjoint a également, évoqué des politiques publiques et des stratégies d'action capables de prévenir toutes les formes et pratiques de discrimination raciale, de combattre les stéréotypes raciaux courants et de lutter contre la violence sous toutes ses formes.
Le 21 février, le président de la Tunisie, Kais Saied, a exigé que des mesures urgentes soient prises pour endiguer le flux de migrants irréguliers en provenance d'Afrique subsaharienne, dans un discours largement controversé et critiqué par les organisations non gouvernementales qui l'ont qualifié de
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