Sans son capitaine Adrien Moerman, écarté et sur le départ, ni Jordan Loyd, blessé, Monaco retrouve mardi l'ogre Olympiakos.
Pour Noël, Adrien Moerman a offert de magnifiques cadeaux à chacun de ses coéquipiers, mais le double champion d'Europe en titre, promu capitaine de la Roca Team dès son arrivée cet été, n'a pas passé de bonnes fêtes de fin d'année.
La faute à une relation complexe avec son entraîneur Sasa Obradovic, qui s'est altérée après la défaite à Milan (79-71, deux minutes disputées), le 23 décembre, puis s'est subitement dégradée après la victoire contre Kaunas (84-82) le 29 décembre, rencontre au cours de laquelle il n'a passé que trois minutes sur le parquet.
Depuis, Moerman n'est plus convoqué pour les matches et s'entraîne seul en marge du groupe.
La situation a atteint le point de non-retour et les deux parties cherchent une porte de sortie.
Moerman, dont le contrat avec Monaco s'achève en juin, veut rebondir dans un club de haut standing, capable de s'aligner sur son salaire monégasque.
"Besoin de sang neuf"
Un club d'Euroligue serait sur les rangs pour tenter de rapatrier le Français et lui permettre de continuer à disputer la compétition.
Monaco a pour sa part désormais intérêt à laisser son intérieur de 2,02 m quitter la Principauté au plus vite afin d'alléger sa masse salariale et pouvoir recruter.
Car sans Moerman, ni l'excellent Jordan Loyd, blessé à une clavicule et dont le retour à la compétition n'est prévue que la dernière semaine de janvier, Monaco a perdu deux éléments majeurs.
Le directeur général, Oleksiy Yekimov, s'attèle donc depuis quelques jours à trouver l'homme qui permettra de densifier à nouveau l'effectif.
Passé par Orléans, Rouen et Quimper, actuellement en NBA où il vient d'être "coupé" par les Sacramento Kings, Chima Moneke, ailier-fort très mobile, est sur ses tablettes.
Mais il intéresse de nombreux autres clubs européens. Et le joueur, qui, contrairement à Moerman, n'a pas joué en Euroligue cette saison, peut prendre le temps de la réflexion.
En attendant, les absences de Moerman et Loyd vont handicaper un Monaco au banc réduit contre l'Olympiakos, leader de l'Euroligue avec onze victoires et six défaites.
Monaco affiche le même bilan, mais la formation grecque qui avait privé Mike James et ses acolytes de Final 4 la saison dernière est, avec trois victoires sur ses cinq derniers matches sur la scène européenne actuellement sur une meilleure dynamique que la Roca Team (deux victoires seulement sur ses cinq derniers matches).