Charles Leclerc a dominé le Grand Prix des États-Unis dimanche devant son coéquipier Carlos Sainz, tandis que Max Verstappen, 3e, renforce son avance au championnat.
Sur une autre planète. Charles Leclerc a facilement remporté dimanche, devant son équipier chez Ferrari Carlos Sainz, le Grand Prix des États-Unis. Le leader du championnat, Max Verstappen, 3e de la course, en profite pour accroître légèrement son avance au général sur son poursuivant Lando Norris, finalement 4e.
À l'extinction des feux, le Monégasque, parti 4e sur la grille, a profité de la bataille entre le poleman Lando Norris et Verstappen pour prendre les rênes de la course dès la sortie du premier virage.
Jamais Leclerc n'a été inquiété, même pas lors de l'intervention de la voiture de sécurité au troisième tour (sur 56), après que Lewis Hamilton a perdu le contrôle de sa Mercedes, l'obligeant à abandonner.
À la relance de la course, Leclerc a repris son envol devant la Red Bull de Verstappen, alors 2e, et Sainz.
Norris pénalisé
Devant un parterre de vedettes, dont la star suédoise du saut à la perche Armand Duplantis et la légende anglaise de la musique Sting, Verstappen et Norris ont assuré le spectacle en fin de course pour la troisième place.
La bataille entre les deux pilotes a finalement tourné à l’avantage du Britannique de McLaren à quatre tours de la fin. Ce dernier a toutefois écopé d'une pénalité de 5 secondes pour avoir quitté la piste en doublant Verstappen, gagnant ainsi un avantage selon les commissaires.
Le Néerlandais a donc récupéré sa 3e position aux dépens de Norris, qui termine 4e, devant son coéquipier Oscar Piastri, 5e.
Le pilote Red Bull compte désormais 57 points d’avance sur Norris, tandis que 146 points restent à distribuer jusqu'à la dernière manche de la saison, à Abou Dhabi, début décembre.
Chez les Français d’Alpine, Esteban Ocon a franchi la ligne d’arrivée 18e. Son coéquipier Pierre Gasly, qui avait de solides chances de marquer des points ce weekend grâce à sa 6e place sur la grille, a finalement terminé 12e, à cause d'un arrêt aux stands raté, puis d'une pénalité.
Ferrari dans les roues de Red Bull
Pour le marathon final de six manches en huit semaines, la majorité des équipes étaient arrivées à Austin avec des améliorations sur leurs monoplaces. Red Bull, en difficulté depuis cet été, cherche à réduire l'écart avec McLaren, passée en tête du championnat du monde des constructeurs mi-septembre.
Si les performances de Verstappen, vainqueur samedi de la course sprint, semblaient avoir apporté de premières réponses rassurantes à l'écurie championne en titre, dimanche, le triple champion du monde n'est jamais parvenu à se battre pour la victoire.
Son coéquipier Sergio Pérez a encore disputé une course anonyme. Le Mexicain a terminé 7e après être parti 10e. Il termine derrière le Britannique George Russell (Mercedes), 6e.
Avec deux pilotes dans le Top 5, McLaren tire tout de même profit d'un bon dimanche dans sa lutte pour le titre constructeurs avec Red Bull et conserve une avance de 40 points sur l'écurie autrichienne.
Red Bull pourra réduire cet écart dès le week-end prochain au Mexique, pour ne pas laisser McLaren s’échapper définitivement, et surtout, pour ne pas se faire dépasser par Ferrari, revenue à seulement huit points de l'écurie autrichienne.