Après deux années d’études des langues germaniques à l’université et un diplôme d'Etat en éducation de la petite enfance, Rabiatou Sawadogo s'est reconvertie dans la production et la vente des plantes.
A Ouagadougou, Rabiatou Sawadogo s’est fait une réputation dans la production de jeunes plantes. Un travail qu’elle a appris par passion sur le tas. Diplômée de l’Université, elle a préféré évoluer dans ce domaine où les femmes sont très rares à Ouagadougou. Après son diplôme universitaire, elle a même quitté des emplois dans son domaine et se passionne pour la culture des plantes. Découverte d’une femme battante à débordante d’énergie.
Le métier de pépiniériste et Rabiatou Sawadogo, c'est une longue histoire d'amour et de passion. Après deux années d’études des langues germaniques à l’université et un diplôme d'Etat en éducation de la petite enfance, la jeune femme s'est reconvertie dans la production et la vente des plantes.
Dans son périmètre d’exploitation il y a plus de 20 espèces de plantes que Rabiatou maîtrise à la perfection.Comme elle le dit :
"La passion est là, le contact avec la terre, tu mets une seule graine et à ta grande surprise, tu vois que c’est une vie que tu as donnée. Notre métier consiste à faire les pépinières, à entretenir les plantes, à commercialiser et à rechercher les clients"
.
Une pépiniériste passionnée qui a dû surmonter plusieurs obstacles avant de s’affirmer dans le secteur. Rabiatou Sawadogo raconte qu’au début, c’était difficile parce que ce n’était pas bien vu qu’une femme fasse ce travail.
"Tout le monde me disait, quel est ce travail que tu as commencé à faire ? Tu vas déposer tes diplômes et c’est dans la vente des plantes que tu te mets ? Mais avec persévérance, j’ai insisté, j’ai insisté et aujourd’hui, je me suis fait une place dans la vente des plantes"
, renseigne-t-elle.
Toutefois Mme Sawadogo explique qu’avec cette activité elle arrive à tirer son épingle du jeu. En cette saison pluvieuse au Burkina Faso, plusieurs initiatives de reboisements permettent aux pépiniéristes de booster leurs activités.
"Pour l’instant je peux dire que ça va, Alhamdoulilah, ça va. On a déjà eu quelques marchés pour des programmes de reboisement"
, confie la jeune femme.
A l'occasion de la journée nationale de l'arbre célébrée le 22 juin dernier, le gouvernement a encouragé tous les Burkinabè à planter des arbres. Pour la campagne de 2024, plus de 6 millions d'arbres doivent être mis en terre.
Par
Guillaume Kere
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