JO 2024: Erdogan critique la cérémonie d'ouverture

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné les déviances de l'idéologie LGBT, à Ankara, le 30 juillet 2024.

Lors d'un discours prononcé en présence des présidents provinciaux de l'Ak Parti, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a exprimé des réserves fermes concernant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.

Sa prise de position est survenue après qu'il ait reçu une invitation de la part du président français, Emmanuel Macron, à laquelle il avait d'abord répondu positivement.

Erdoğan a révélé que sa petite-fille de 13 ans l'a dissuadé d'assister à l'événement, en lui montrant des informations sur les manifestations LGBT qui y étaient prévues.

"J'ai dit d'accord, je n'y vais pas"

, a-t-il déclaré, soulignant l'influence des valeurs familiales dans sa décision.

Appel au Pape

Le président turc a également indiqué qu'il prévoit d'appeler le pape pour discuter de ce qu'il a qualifié d'

"immoralité"

qui a été commise envers le monde chrétien.

"La scène ignoble de Paris a offensé non seulement le monde catholique, mais aussi le monde chrétien, et nous autant qu'eux"

, a-t-il ajouté. Erdogan a poursuivi en affirmant que les JO avaient été

"instrumentalisés par la perversion qui corrompt la nature humaine"

et qu'ils menaçaient l'existence des générations futures.

Critiquant la manière dont les valeurs traditionnelles sont mises à mal, il a déclaré que l'immoralité mise en scène lors de la cérémonie d'ouverture des JO 2024 révélait l'ampleur de la menace à laquelle le monde est confronté.

Les valeurs traditionnelles menacées

Pour le président turc, le fait que les promoteurs de la déviance LGBT qui se présentent comme des défenseurs de la

"liberté"

alors qu'ils ne tolèrent pas le voile démontre

"la définition qu'ils ont de la liberté".

Erdogan a conclu son discours en affirmant son engagement à défendre ses convictions, déclarant :

"Qu'ils se déforment autant qu'ils le souhaitent, qu'ils s'enfoncent, ils ne peuvent pas empêcher Tayyip Erdoğan de crier son droit et sa vérité. Nous ne nous soumettons aux menaces de personne."

Ce discours illustre les tensions croissantes autour des valeurs culturelles et sociales dans le cadre des JO, tandis que le président turc appelle à une défense des principes qu'il considère fondamentaux pour l'avenir de la société.

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