Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, s'exprimant lors de la session du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Palestine à New York, aux États-Unis, le 24 janvier 2024.
"Nous avons la responsabilité historique d'arrêter cette guerre", a insisté le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.
Fidan s'est exprimé mardi depuis New York devant le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) consacré à Gaza.
"La guerre en cours à Gaza et au-delà n'apportera ni paix ni reddition"
, a-t-il souligné, assurant que la destruction humanitaire à Gaza a atteint des dimensions sérieuses.
Ce dernier a plaidé pour un cessez-le-feu immédiat et l'acheminement de l'aide humanitaire dans la région le plus rapidement possible.
"La guerre en cours à Gaza et au-delà ne peut apporter ni la paix ni la capitulation. Nous avons la responsabilité historique de mettre fin à cette guerre",
a-t-il martelé.
Regrettant que la communauté internationale ne soit pas parvenue à arrêter l'effusion de sang à Gaza et en Palestine, Fidan a poursuivi:
"Gaza était une prison à ciel ouvert. Aujourd'hui, elle s'est transformée en zone de guerre où le Premier ministre israélien organise des opérations militaires et massacre des civils afin de prolonger sa survie politique".
"Je voudrais réitérer notre appel à la mise en place d'un mécanisme de garantie qui assurera et supervisera la paix entre Israéliens et Palestiniens",
a-t-il conclu, constatant que le Conseil de sécurité des Nations unies à une fois de plus échoué à protéger la paix et la sécurité internationales.
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