"Nous n'hésiterons pas à prendre d'autres mesures si le parti UPK du nord de l'Irak ne change pas son attitude de soutien à l'égard des terroristes du PKK", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, qui s'exprimait ce mardi devant le Parlement.
Le chef de la Diplomatie turque a indiqué que les consultations entre Ankara et les autorités irakiennes se poursuivent. De plus, il a souligné:
Nous œuvrons à renforcer la perception qui évolue de l'administration irakienne à l'égard du PKK.
Il a réaffirmé que la Türkiye ne permettra pas au groupe terroriste séparatiste de se sentir en sécurité le long de ses frontières ou ailleurs.
Ces déclarations de Hakan Fidan font suite à de nouvelles attaques du PKK qui ont coûté la vie à 21 soldats turcs ces derniers jours. Elles ont été suivies par une riposte des forces turques contre des cibles terroristes dans le nord de l'Irak et en Syrie.
La Türkiye a lancé l'opération Griffe-Serrure en avril 2022 pour neutraliser les repaires de l'organisation terroriste PKK dans les régions de Metina, Zap et Avasin-Basyan, dans le nord de l'Irak, en bordure de la frontière turque.
Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK -classé comme organisation terroriste par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne- s'est rendu responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.