L’envoyé américain estime que la Türkiye devrait rejoindre la force de stabilisation à Gaza

La rédaction avec
11:5611/12/2025, jeudi
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L'ambassadeur américain en Turquie et envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack, fait une déclaration à l'issue d'une réunion avec le président libanais au palais présidentiel de Baabda, le 26 août 2025.
Crédit Photo : ANWAR AMRO / AFP
L'ambassadeur américain en Turquie et envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack, fait une déclaration à l'issue d'une réunion avec le président libanais au palais présidentiel de Baabda, le 26 août 2025.

L’ambassadeur des États-Unis en Türkiye et envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack, a affirmé que la Türkiye devrait faire partie d’une force internationale de stabilisation à Gaza, en raison de ses capacités militaires et de ses canaux de dialogue avec le Hamas.

Il s’exprimait lors de la conférence du Jerusalem Post à Washington, selon des propos relayés jeudi sur X par le journaliste israélien Amichai Stein.


Barrack a indiqué que l’intégration d’Ankara renforcerait la Force internationale de stabilisation (ISF), prévue dans le mécanisme post-guerre du plan de cessez-le-feu.

"Nous avons suggéré que, puisque la Türkiye possède la force terrestre la plus importante et la plus efficace de la région, et entretient un dialogue avec le Hamas, sa participation pourrait contribuer à apaiser la situation"
, a-t-il déclaré.

Le cessez-le-feu est entré en vigueur le 10 octobre dans le cadre du plan du président américain Donald Trump, mettant fin à deux années d’attaques israéliennes qui ont fait plus de 70 000 morts, majoritairement des femmes et des enfants, et près de 171 000 blessés depuis octobre 2023.


La première phase de l’accord prévoit la libération d’otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens, ainsi que la reconstruction de Gaza et la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance sans le Hamas.


La résolution 2803 de l’ONU établit le cadre de transition pour Gaza: création d’un Board of Peace, de l’ISF et d’un nouveau comité administratif.


La Türkiye a déjà fait savoir qu’elle était prête à participer. Le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a déclaré au Forum de Doha qu’Ankara était disposée à
"faire tout ce qui est nécessaire"
pour soutenir le processus de paix. Il a précisé que plusieurs pays souhaitaient la participation turque en raison de sa capacité à jouer un rôle moteur et à renforcer la légitimité de la mission.

Fidan a ajouté que la Türkiye coordonnait ses efforts avec l’Indonésie, l’Azerbaïdjan et d’autres partenaires arabes et musulmans pour préparer l’après-guerre à Gaza, soulignant qu’Ankara était ouverte à l’envoi de troupes, sous réserve d’un consensus entre toutes les parties concernées.


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