Le président américain Donald Trump lève le poing alors qu'il marche sur la pelouse sud après avoir atterri à la Maison Blanche le 14 octobre 2025 à Washington, DC.
Le président américain Donald Trump a évoqué lundi la possibilité d’un accord avec l’Iran, déclarant : “Les Iraniens souhaitent parvenir à un accord, et nous verrons si cela est possible, car la situation actuelle est insensée et nous ne pouvons plus la tolérer.”
En visite officielle en Israël, peu après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza, Trump s’est exprimé devant le Parlement israélien, abordant notamment la question iranienne.
Rappelant les frappes américaines menées contre l’Iran, il a estimé que
“les véritables problèmes ont commencé lorsque le président Obama a signé l’accord nucléaire avec Téhéran”
. Le président américain s’est dit fier d’avoir retiré les États-Unis de cet accord, affirmant que
“pour la stabilité de cette région du monde, rien n’est plus important que de mettre fin au financement, par les dirigeants iraniens, de leurs groupes mandataires et, à terme, d’obtenir la reconnaissance du droit à l’existence d’Israël”.
Trump a qualifié la période actuelle au Moyen-Orient de
“moment très excitant”
, affirmant que
“les liens d’amitié, de coopération et de commerce s’étendront de Tel-Aviv à Dubaï, de Haïfa à Beyrouth, de Jérusalem à Damas, d’Israël à l’Égypte, de l’Arabie saoudite au Qatar, du Pakistan à l’Indonésie, de l’Irak à la Syrie, jusqu’à Bahreïn, de la Turquie à la Jordanie, des Émirats arabes unis à Amman, et de l’Arménie à l’Azerbaïdjan”.
Il a également remercié les pays arabes et musulmans qui ont promis de soutenir la reconstruction sécurisée de Gaza, déclarant:
“Plusieurs pays arabes riches ont indiqué qu’ils allaient investir des sommes importantes pour rebâtir Gaza.”
Donald Trump a réaffirmé qu’Israël resterait un allié stratégique majeur des États-Unis, justifiant le soutien militaire massif apporté par Washington. Selon lui, Israël est aujourd’hui “plus sûr, plus fort et plus respecté que jamais” et les États ayant normalisé leurs relations avec Tel-Aviv comptent parmi
“les nations les plus dynamiques de la région”.
Enfin, le président américain a appelé le président israélien Isaac Herzog à pardonner au Premier ministre Benjamin Netanyahu, actuellement poursuivi pour corruption.
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