
Au moins 235 000 personnes ont été touchées par une crise "d’origine humaine" à Gaza après le passage de systèmes dépressionnaires dans l’enclave dévastée par la guerre, a déclaré lundi le chef de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Une nouvelle vague de dépression météorologique frappe Gaza depuis le week-end, provoquant la mort de deux personnes et l’arrachement de dizaines de milliers de tentes, d’après la Défense civile.
Ces conditions climatiques représentent un danger majeur pour les Palestiniens déplacés, contraints de vivre dans des tentes usées ou dans des bâtiments gravement endommagés et à haut risque, régulièrement ciblés par des frappes israéliennes depuis octobre 2023.
Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué plus de 71 200 personnes à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, et blessé plus de 171 200 autres, dans une offensive qui a laissé l’enclave largement détruite.
Malgré l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu le 10 octobre, Israël maintient la fermeture des points de passage de Gaza et empêche l’acheminement de logements mobiles et de matériaux de reconstruction, aggravant la situation humanitaire de près de 2,4 millions d’habitants.









