Un nuage de fumée apparaît lors d'une frappe aérienne israélienne sur le village de Sujud, dans le sud du Liban, le 25 septembre 2024.
La France, les États-Unis, l'Union européenne et plusieurs pays, dont des pays arabes, appellent à un "cessez-le-feu immédiat de vingt et un jours sur la frontière entre le Liban et Israël pour donner une chance à la diplomatie et éviter de nouvelles escalades de part et d'autre'', indique un communiqué commun publié dans la nuit de mercredi par la Maison Blanche et l'Elysée et repris par la presse française.
"Il est temps de parvenir à un règlement à la frontière israélo-libanaise qui garantisse la sécurité et permette aux civils de rentrer dans leurs foyers''
, souligne le communiqué.
Et d'ajouter:
''Les échanges de tirs qui ont eu lieu depuis le 7 octobre, et en particulier au cours des deux dernières semaines, menacent d'élargir le conflit et de porter atteinte aux civils''.
Cette déclaration a été approuvée par les Etats-Unis, l'Australie, le Canada, l'Union européenne, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Royaume-Uni et le Qatar.
"Nous appelons à une large adhésion et au soutien immédiat des gouvernements israélien et libanais'',
conclut le communiqué.
La France, en partenariat avec les Etats-Unis, propose un cessez-le-feu temporaire de vingt et un jours au Liban pour des négociations entre Israël et le Hezbollah, a annoncé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu.
"Ces derniers jours, nous avons travaillé avec le partenaire américain à une plate-forme de cessez-le-feu temporaire de vingt et un jours pour permettre les négociations'',
a fait savoir le numéro 1 du Quai d'Orsay à New York.
Et de poursuivre:
"Cette plate-forme va être rendue publique très rapidement et nous comptons sur les deux parties pour l'accepter''.
Le chef de la diplomatie française a insisté sur le fait que la guerre entre Israël et le Hezbollah n'était
"pas inéluctable''
et exhorté tous les acteurs à s'engager pour une résolution pacifique du conflit.
De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a prévenu - lors de cette réunion d'urgence - que
"l'enfer se déchaîne au Liban".
"Nous devons tous nous alarmer de l'escalade, le Liban est au bord du gouffre''
, a-t-il martelé, et d'ajouter que:
Le monde ne peut pas laisser le Liban devenir un autre Gaza.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé dans divers communiqués publiés mercredi soir que 81 personnes avaient été tuées et 403 blessées dans les frappes israéliennes intensives sur le Liban mercredi.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), les attaques israéliennes ont causé le déplacement de plus de 90 000 personnes au Liban depuis lundi.
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